ST. PORTS CHURCH
This square Romanesque bell tower-porch is emblematic of the religious power and is an exception in the Poitou heritage
Even if this church remains one of the least known in the city, this square Romanesque bell tower-porch is emblematic of the religious power and counts as an exception in the heritage of Poitiers. It must be said that it contains the bell of the University, Anne, which was installed in 1431 to announce the assemblies of our great University of Poitou. One enters a wide church, with a double Gothic nave (which is rare!). Three cylindrical pillars without ornament separate them like palm trees offering to the whole a beautiful lightness.
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The strengths of this establishment:
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L’église menace ruine à la fin du 15e siècle et un nouvel édifice est construit entre 1509 et 1520 en préservant le clocher roman. Deux nefs gothiques sont accolées, celle au nord est prévue pour les paroissiens et celle au sud est réservée aux moines du prieuré. Trois piliers cylindriques sans chapiteaux les séparent et donnent une allure de palmier à la voûte. C’est intéressant comme parti architectural, mais l’église est tellement enclavée dans la structure urbaine qu’elle est très sombre!
Le clocher-porche par contre vaut le coup d’œil. De plan carré, il s’élève sur trois niveaux renforcés aux angles de contreforts plats et des demi-colonnes. Les chapiteaux des colonnes sur lesquelles retombent les voussures du portail ainsi que les modillons des corniches méritent une observation attentive.
Pour la petite histoire, l’université de Poitiers toute voisine a besoin au 15e siècle d’une cloche pour sonner le début et la fin des cours. Mais l’université n’a pas d’installation pour loger la cloche alors elle propose à la paroisse de Saint-Porchaire de la placer dans son clocher roman contre de nouveaux sonneurs et des contributions aux réparations du clocher mais avec l’obligation de ne jamais la déloger! C’est ainsi que la cloche de 749kg, baptisée Anne, est fondue en 1451. Une acolyte lui est ajoutée en 1771. Elle invoque saint-Michel et on croit que de la sonner à toute volée en invoquant saint-Michel permet de chasser les orages. Puis en 1805 la cloche Marie est fondue avec une partie du métal de Balthazar, l’énorme bourdon du Gros Horloge, le beffroi civil ruiné à la fin du 18e siècle qui se trouvait face à Notre-Dame-la-Grande.