AVIGNON BRIDGE (SAINT-BENEZET BRIDGE)
A remarkable Unesco World Heritage bridge, with four arches and a magnificent Romanesque chapel in Avignon.
We dance, we dance... The famous bridge, sung in every language, dates back to the 12th century! Today, only 4 of the 22 arches linking the two banks remain. Destroyed and rebuilt many times, ravaged by the destructive fury of the soudards and the wrath of the river, and finally abandoned in the 17th century, it is now a Unesco World Heritage site. The Saint-Bénézet chapel stands on one of the pillars, surmounted by the Saint-Nicolas chapel.
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Cette belle légende de Saint Bénezet est passée dans la ferveur populaire, car la construction du pont a représenté un réel défi aux éléments.
Avant la construction du pont, on traversait le Rhône en barque, ou avec le bac à traille. Le gros problème c'est que ce fleuve n'avait pas encore domestiqué ce qui rendait la traversée particulièrement périlleuse à cause des nombreux remous. Sa construction et les perspectives qu'il apportait on certainement contribué au choix des papes de s'installer en Avignon au XIVème siècle. Très vite, les cardinaux sont partis s'installer à Villeneuve pour fuir les nuisances d'Avignon. Elle était qualifiée par le poète Pétrarque de "plus infecte et plus puante des villes de la terre".
Le pont était le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux, et le Palais des Papes situé à l'intérieur des remparts.
La première construction en 1177 a demandé 8 ans. Il sera terminé en 1185. Long de 920 mètres, il comportait 22 arches et mesurait 4 mètres de large. L'édifice était tellement imposant, qu'on appela "la merveille du temps". Il était alors certainement trop étroit pour "y danser tous en rond" !
Du premier pont ne subsiste aujourd'hui que la "chapelle basse" - le tablier du second pont fut surélevé -, la chapelle St Nicolas est ou "chapelle supérieure", construite sur le nouveau tablier.
A chaque passage sur le pont, les Papes pavaient l'habitude de s'arrêter devant la chapelle de Bénezet pour prier un instant et laisser une aumône d'un florin.
Le pont a été pavé en 1377 sur ordre du cardinal de Blandiac, pour remédier aux problèmes fréquents de glissades cause de nombreux accidents et de chutes dans le Rhône. Louis XIV est l'un des derniers à avoir franchi le Rhône avant son "effondrement" au XVIIe siècle, mais il ne voulut jamais payer sa restauration, malgré sa volonté d'en devenir propriétaire.
A partir du XVIIème siècle, la ville ne pouvait plus supporter la charge des travaux d'entretien et de réparation. Quand en 1603, à la suite de fortes crues du Rhône, une arche s'effondre, puis trois autres en 1605. Les travaux de réparation ne débuteront qu'en 1628. Ils seront interrompus par une épidémie de peste, qui laissera le pont inutilisable jusqu'en 1633.
Deux mois plus tard, deux nouvelles arches sont emportées par le Rhône.
En 1674 le pont menaçait une fois de plus de s'effondrer, les reliques de Saint Bénezet furent enlevées de la chapelle St Nicolas et transférées au cloître des Célestins, Place des Corps Saints. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques restes de la dépouille du saint, conservées à la Cathédrale de Notre-Dame-des-Doms.
Il ne reste plus du pont aujourd'hui que les quatre arches appuyées aux remparts d'Avignon, en Vaucluse, d'un côté, et la tour Philippe le Bel, du côté de Villeneuve-lez-Avignon dans le département du Gard.
C'est une très belle ballade à faire.
Monument mythique connu dans le monde entier, il est incontournable !
Il n'est peut-être pas obligatoire de monter sur le pont puisqu'il s'admire mieux d'en bas ou sur la rive de la Barthelasse en face, ou alors prenez un ticket couplé avec le Palais des Papes lui aussi incontournable.
C'est cher, certes, un peu moins si vous avez déjà payé le palais des papes, mais on ne regrette pas.
En octobre, il n'y avait pas foule, donc c'était un agréable moment tant sur le pont qu'au musée.