Guide Central African Republic : Sécurité et accessibilité
Dès votre arrivée signalez-vous auprès de l'ambassade de France : une formalité rapide et sécurisante, surtout si vous avez prévu de vous rendre en province. Pour les déplacements hors de Bangui demandez également à l'ambassade quelles sont les zones sécurisées ou non : l'extention ou la régression du danger potentiel est très fluctuante en RCA, mais en général on vous déconseillera très fortement la zone nord, d'est en ouest, et l'extrême sud-est du pays. Sinon, de manière générale, Bangui et ses enfants des rues se révèlent bien moins violents et agressifs que Douala et ses braqueurs.
Actuellement, le ministère des Affaires étrangères déconseille le déplacement en dehors de Bangui et de la région sud-ouest, du fait de l'instabilité du pays.
Voyager seul. A priori, il n'existe pas vraiment d'objection à voyager seul en RCA. C'est toutefois une imprudence avérée et potentiellement dangereuse en cas de panne automobile sur la piste ou de rencontre avec des coupeurs de route. Il convient, comme partout où le Blanc représente la richesse, de se méfier de tout le monde sans pour autant tomber dans la paranoïa et s'interdire tout contact avec les gens, bien au contraire... Voyager seul permet souvent de s'immerger davantage dans la culture locale et d'aller plus efficacement à la rencontre des autres. Une astuce : portez toujours une bague de fiancailles ou de mariage. Ne jamais dire que vous faites du tourisme mais que vous habitez à Bangui depuis au moins 6 mois. Et surtout, une règle d'or, NE JAMAIS DIRE QUE VOUS VOYAGEZ SEUL (E) !
Comme le pays est fortement secoué par de nombreux troubles, les policiers ou les gendarmes arrêtent facilement les voitures. On peut alors vous infliger une amende sous prétexte d'un essuie-glace usagé ou que le véhicule roule trop lentement. Attention, personne n'est au-dessus des lois, et tout conducteur en infraction doit évidemment être sanctionné, occidental comme africain. Simplement, le zèle de certains fonctionnaires épris d'ordre public peut parfois agacer : surtout ne pas perdre son sang-froid, rester poli, courtois et se souvenir qu'une petite touche d'humour peut parfois résoudre des situations.
De nombreux barrages de gendarmes ou de militaires se dressent sur les routes de province, certains plus ou moins faciles à passer. Dans ce cas il est toujours utile d'avoir un chauffeur parlant sängö pour négocier à votre place.
Attention, si vous voulez prendre des photos sur le territoire, il vous faudra obligatoirement demander une autorisation délivrée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Si vous vous faites interpeller en train de prendre une photo par la police et que vous n'êtes pas en mesure de fournir cette autorisation, vous pourrez avoir des problèmes.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique " Conseils aux voyageurs " du site du ministère des Affaires étrangères: www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
Nous ne conseillerons pas encore à une femme seule de voyager trop longtemps en Centrafrique : trop de troubles politico-militaires et incursions étrangères ont abîmé la conscience de certains hommes (de source policière on compte plus de 300 viols déclarés par mois à Bangui) ce qui, lié à une économie en pleine déliquescence, rend votre personne très - trop - attrayante.
La ville-jardin est parfaite pour les enfants : promenades, baignades, vie tranquille à l'ombre des arbres. Les enfants sont aussi de véritables passeports pour entrer en contact avec la population : une famille est toujours moins étrange qu'un homme ou une femme seuls. Les langues se délient et l'accueil est alors sans égal. Cependant il est risqué de les emmener en déplacement hors de la ville : pays peu sécurisé, logements sommaires, routes chaotiques, risques de paludisme plus élevés, conditions sanitaires quasi inexistantes. De plus, la palpitante visite des gorilles à Bayanga n'est permise qu'à partir de 16 ans, pour des raisons de sécurité évidentes.
Pour le moment, aucune infrastructure touristique n'est particulièrement adaptée aux voyageurs handicapés.
Cependant si vous présentez un handicap physique ou mental ou que vous partez en vacances avec une personne dans cette situation, différents organismes et associations s'adressent à vous.
Comme dans la plupart des pays d'Afrique, la famille est une valeur suprême. L'homosexualité est donc vue comme une déviance voire une malédiction.
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