POTONG

Bonne nourriture et bon goût

Je vois ce qu'ils essaient de faire ici, et j'applaudis leur ambition, mais j'ai l'impression que le restaurant va parfois trop loin.

Tout d'abord, les points positifs : l'ensemble de l'ancienne boutique est magnifique et il est agréable de pouvoir explorer tout l'espace tout en prenant des cocktails et des petites bouchées dans différentes pièces. L'exécution est similaire à celle de Nusara, et il semble que ce soit une tendance dans la gastronomie de Bangkok.

Il y a bien sûr de nombreux plats dans le vaste menu qui sont également délicieux. La saucisse lup-cheong-esque faite maison avec un gâteau de radis était bonne. L'exploration d'un cours de palmier était inventive et révélatrice.

Mais il y avait aussi de nombreux plats qui n'étaient pas améliorés par leur traitement extensif, comme le tomalli de crabe déconstruit. Honnêtement, le crabe aurait été meilleur tel quel. Les ingrédients plus coûteux n'ont pas toujours donné des résultats plus savoureux - je ne suis pas convaincu que la côte de wagyu char siu était meilleure qu'une côte de porc bien exécutée. Et les minuscules cubes d'ormeau dans l'œuf cuit à la vapeur n'apportaient rien au plat.

Dans l'ensemble, mes sentiments sont donc mitigés, surtout compte tenu de la difficulté de réservation, des critiques positives de la presse gastronomique internationale et du prix élevé.

Il s'agit sans doute de l'une des expériences gastronomiques les plus magiques auxquelles j'ai assisté. Parmi les nombreux restaurants Michelin que j'ai visités dans le monde, celui-ci est certainement l'un de ceux que je considère comme fantaisistes, audacieux et époustouflants.

En reprenant la salle médicinale de sa famille pour la rénover, la chef Pam a certainement beaucoup réfléchi à la manière dont elle envisage le parcours de ses visiteurs, du début à la fin. L'expérience sur plusieurs étages, les ascenseurs, l'environnement : tout se met parfaitement en place.

Avec plus de 20 plats dans le menu dégustation, nous étions très rassasiés à la fin de notre voyage culinaire. J'apprécie la façon dont le chef et l'équipe mélangent les émotions, plat après plat, en utilisant un bon mélange d'art, de narration et de juxtaposition pour faire passer les idées. Pour le prix payé, je ne peux honnêtement pas me plaindre de l'ambiance générale, de l'expérience et de la qualité de la nourriture.

Si vous passez par Bangkok, essayez de réserver pour le restaurant POTONG, mais aussi pour l'Opium Bar.

Nous sommes venus ici à deux le soir de Noël et nous n'avons pas été déçus. Des plats asiatiques raffinés, un bâtiment magnifique et un service attentionné. Le plat de canard en plat principal, en particulier, restera dans les mémoires ! Quand il faisait un peu trop frais pour nous, ils ont baissé la climatisation. Ce que nous regrettons : au début, l'horaire était trop serré et on ne pouvait pas profiter de l'apéro sur la terrasse et le chef Pam ne venait pas à la table. Nous y retournerions quand même !

Formée à la CIA, c'est après six ans en tant que chef exécutif au Jean Georges à Manhattan que la chef Pichaya "Pam" Soontornyanakij est rentrée chez elle pour ouvrir POTONG, une vitrine multisensorielle qui attire déjà l'attention du w50b et d'autres prix culinaires.

D'origine thaïlandaise, chinoise et australienne et ayant grandi à Bangkok, POTONG se trouve dans l'établissement ancestral du chef et cherche à raconter une histoire fondée sur la technique, l'histoire et les émotions dans le style d'un élégant menu de dégustation.

L'ancienne apothicairerie, située au milieu de rues étroites, n'est pas forcément facile à localiser. Dès l'entrée, les clients se voient offrir un verre dans le salon avant de monter dans un ascenseur étroit jusqu'au dernier étage, où l'on peut observer les étoiles et déguster de la charcuterie maison.

Expliquée à travers 20 plats et cinq étages, la cuisine de la chef Pam s'inspire de l'éthique zéro déchet et des "5 éléments". Les petites bouchées sont servies de manière organique avant "l'histoire du palmier" - cinq "plats" servis comme un seul, le pain à la viande de palmier étant particulièrement mémorable.

Une cuisine de conteur, l'huître vivante présentée avec une photo de réalité augmentée racontant sa récolte, les œufs de crevettes et le crabe de boue arrivent tous avec des textures complexes de manière inattendue et de grandes saveurs.

La pièce de résistance de Potong est un magret de canard parfaitement cuit, servi avec sa cervelle, son cœur, ses œufs et ses rillettes.

Le dessert de Soontornyanakij se compose de trois bouchées distinctes de Pomelo, de l'amer au sucré, d'une tarte au citron meringuée, de Mignardises sur glace sèche et d'un "Fortune Cookie", ainsi que de cadeaux à emporter.