Guide Bangladesh : Politique et économie

Politique
Structure étatique

Depuis son indépendance en 1971, le Bangladesh a opté pour un régime de république démocratique parlementaire. L'indépendance des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires est garantie par la Constitution de 1972, qui a connu quelques modifications depuis sa promulgation. Les institutions politiques du pays sont installées à Dhaka, la capitale.

Le pouvoir exécutif

Le chef de l'Etat, le président de la République, est élu par le Parlement pour un mandat de 5 ans. Il est le garant du respect de la Constitution et a pour responsabilité de nommer le Premier ministre, qui doit être membre du parti majoritaire élu au Parlement. Le président de la République a également pour mission de nommer le gouvernement de transition qui intervient 3 mois avant la tenue des élections législatives. Ce gouvernement, neutre, a pour but d'assurer des élections transparentes. Abdul Hamid est le 16e président du Bangladesh, en fonction depuis le 14 mars 2013 après le décès soudain de son prédécesseur.
L'essentiel du pouvoir exécutif est détenu par le Premier ministre. Il a pour charge de nommer les membres de son gouvernement et de diriger l'exécutif.

Le pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est assuré par un Parlement monocaméral, le Jatiya Sangsad, ou chambre des Nations. Les 300 députés sont élus au suffrage universel direct selon un mode de scrutin uninominal à 1 tour. A cela s'ajoutent 50 sièges réservés aux femmes, répartis entre les partis politiques proportionnellement à l'ensemble des suffrages recueillis lors des élections. Les candidatures sont validées par un vote du Parlement. L'âge légal pour voter est de 18 ans et de 25 ans pour se présenter. En cas de vacance d'un siège pendant la législature, une élection partielle est organisée dans les 90 jours. Les dernières élections se sont tenues le 5 janvier 2014 dans un climat de tension extrême. La Ligue Awami a remporté 245 des 300 sièges, alors que la coalition des 18 partis d'opposition avait décidé de se retirer.

Le pouvoir judiciaire

La Constitution garantit l'indépendance de la justice. La plus haute instance est la Cour suprême, divisée en deux juridictions distinctes. D'un côté la High Court Division, ou Haute Cour et de l'autre, l'Appellate Division ou Chambre d'Appel. La Haute Cour veille au respect des droits fondamentaux et de la constitutionnalité des lois. Elle est également responsable de la juste application d'un certain nombre de lois ordinaires (Acts of Parliament) nommément listées. La Chambre d'appel examine sur saisine les décisions rendues par la Haute Cour. Elle dispose également d'un rôle consultatif auprès du président de la République. Les juges de la Cour suprême sont nommés par le président de la République.
Les lois de la République sont fondées en partie sur la common law britannique, ou droit jurisprudentiel. Les lois sur le mariage et l'héritage sont régies par des documents religieux et diffèrent selon la communauté religieuse des administrés.

Processus électoral

Pour faire face aux crises politiques importantes à l'approche des élections et empêcher les coups d'Etat, le Bangladesh s'est doté d'une procédure électorale originale. Depuis 1991, un gouvernement transitoire, neutre, et nommé par le président, est chargé de convoquer et organiser les élections législatives dans une période maximale de 90 jours. Cette procédure a été inscrite dans le 13e amendement de la Constitution en 1996, puis abrogée par une loi de 2013, conduisant à des heurts violents.
Le Bangladesh est découpé en 300 circonscriptions territoriales qui envoient chacune un représentant au Parlement. Chaque parti dispose d'un symbole (animal, plante, objet...) repris sur les bulletins de vote en face du nom du candidat. Ce système permet aux illettrés de voter. Le candidat qui remporte les élections est celui qui obtient la majorité simple, c'est-à-dire le plus de voix exprimées à l'issue du premier tour de scrutin. Le système essentiellement bipartite, permet d'assurer des résultats clairs et, en général, le candidat élu l'emporte avec plus de 50 % des voix dans sa circonscription, obtenant ainsi une majorité de voix mais aussi un mandat exprimé par la majorité des votants.

Partis

Deux partis se partagent le pouvoir en alternance depuis l'indépendance du Bangladesh prononcée en 1971 : le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et la Ligue Awami (AL). Un troisième parti émerge parmi la constellation des partis de moindre importance, le Parti Jatiya (JP).

La Ligue Awami. Le parti a été fondé en 1949, suite à la partition du Pakistan avec l'Inde. Sa création relève d'une nécessité politique d'avoir un parti bengali en mesure de représenter ses électeurs à l'assemblée de Karachi. La Ligue Awami a d'emblée connu un fort succès populaire et, sous l'impulsion de son leader Sheikh Mujibur Rahman, a mené la lutte pour l'indépendance du Bangladesh. Séculariste, il promeut des valeurs socio-démocrates. Premier parti au pouvoir après la Déclaration d'indépendance, Sheikh Mujib est assassiné par des officiers de l'armée en 1975. Le parti est aujourd'hui conduit par sa fille, Sheikh Hasina, qui a remporté les élections législatives de 1996, 2008 et 2014.

Le Parti nationaliste du Bangladesh. Considéré comme le principal parti d'opposition du Bangladesh, il a été fondé par Ziaur Rahman en 1978, alors président en fonction. Parti libéral de centre droit au moment de sa création, son centre de gravité s'est déplacé sur la droite de l'échiquier politique et il n'hésite pas à s'allier aux partis islamistes Jamaat-e-Islami et Islami Okiya Jot pour accéder au pouvoir. Suite à l'assassinat de Ziaur Rahman en 1981, son épouse Khaleda Zia a pris la tête du parti. Elle a remporté les élections législatives de 1991 et de 2001 et gouverné le pays durant ces périodes.

Les autres partis. La vie politique est animée par une vingtaine de partis de moindre importance, qui s'allient en général avec un des deux partis majoritaires au moment des élections. Parmi ceux-ci, le Parti Jatiya (JP) qui fait alliance avec la Ligue Awami. Il a été fondé par le lieutenant-général Ershad en 1986. Ershad, qui s'était emparé du pouvoir suite à un coup d'Etat mené en 1982, souhaitait disposer d'un relais politique pour son gouvernement. Constitué de membres influents de différents partis politiques, alors interdits par la dictature militaire, et de membres de la société civile, le Parti Jatiya peut être considéré comme la troisième force du pays. Dans ce pays où la religion occupe une place prédominante, l'appareil politique est également doté de partis religieux. Le plus important est le Jamaat-e-Islami, un allié fidèle du BNP. Ce parti islamiste, héritage de la période pakistanaise, revendique l'introduction de la sharia et des lois islamiques. Bon nombre de ses leaders ont été accusés de crimes de guerre, alors que le parti soutenait officiellement le Pakistan lors de la lutte pour l'indépendance. La Haute Cour de justice a annulé l'inscription du Jamaat-e-Islami en 2013, l'empêchant de se présenter et de contester les résultats des élections. Le parti a fait appel de cette décision.

Enjeux actuels

L'histoire politique du Bangladesh s'est forgée dans la contestation et la violence, puisant la source de son énergie dans les universités du pays et dans la rue. Malgré l'indépendance, cette tradition perdure et les élections font systématiquement l'objet de débordements sanguinaires, provoquant de nombreuses arrestations et des morts. Les deux partis majoritaires, BNP et Ligue Awami, prennent régulièrement la démocratie en otage, sur fond de guerre d'ego entre Sheikh Hasina et Khaleda Zia. Chacun des partis se revendique comme l'unique garant des valeurs républicaines et démocratiques du Bangladesh, rêvant de voir disparaître le parti opposé. Une fois au pouvoir, chacun des partis s'emploie à détruire la force opposante, usant d'un système judiciaire politisé et de forces de l'ordre acquises pour parvenir à ses fins. Les dernières élections de 2014 ont encore fait monter les tensions d'un cran. Sheikh Hasina a fait passer une loi supprimant la formation d'un gouvernement intérimaire avant les élections et fait interdire le Jamaat-e-Islami, privant le BNP d'un allié d'importance. En réponse, le BNP a déclenché des grèves interminables et des manifestations violentes, plongeant le pays dans le chaos. Un bilan a fait état de 500 morts pendant la dernière campagne législative. Khaleda Zia et les partis d'opposition ont finalement appelé au boycott des élections qui se sont malgré tout tenues. La Ligue Awami a de ce fait remporté une victoire sans précédents, 183 sièges lui ayant été attribués d'office faute d'opposants devant les urnes. Le refus de coopérer entre les deux femmes et d'oeuvrer à une démocratie multipartite porte atteinte à la croissance économique du pays et à sa stabilité. Cette crise politique ouverte conduit également à la montée des partis islamistes dans le pays.

Relations internationales

Diplomatie. Le Bangladesh mène une politique étrangère modérée qui repose essentiellement sur sa présence à l'ONU et à l'Organisation Mondiale du Commerce. Le pays se sert de ces tribunes pour faire valoir ses intérêts géopolitiques et économiques. Le pays fait partie du Mouvement des Non-Alignés, et veille à ne pas s'allier ou prendre parti pour les grandes puissances. Le pays entretient des relations un peu plus étroites avec ses ennemis d'hier, l'Inde et le Pakistan, bien qu'elles ne soient pas toujours apaisées. S'inquiétant de la montée de l'islamisme au Bangladesh et de l'immigration clandestine, l'Inde a fait ériger une barrière de 3 800 km, le long de la frontière. Dans sa volonté de peser régionalement et de se hisser hors du classement des pays les plus pauvres de la planète, le Bangladesh a joué un rôle important dans la fondation de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR). Un Bangladais a occupé à deux reprises le poste de Secrétaire général depuis sa création en 1985. Toujours dans un souci de développement régional, le Bangladesh s'est rapproché de la République populaire de Chine avec qui il entretient des rapports économiques et militaires.

Défense. L'armée de terre compte environ 200 000 hommes, l'armée de l'air 7 000 et la marine 15 000. Le Bangladesh n'est en conflit avec aucun pays et contribue aux opérations de maintien de la paix de l'ONU avec un contingent de 8 758 hommes, soit l'un des plus élevés. L'armée, outre son rôle de défense traditionnel, intervient en soutien des autorités civiles lors de catastrophes naturelles. Elle est aussi souvent intervenue dans les périodes d'instabilité politique qui secouent régulièrement le pays. En plus de l'armée régulière, le Bangladesh est doté d'une force paramilitaire chargée du contrôle aux frontières, la Bangladesh Rifles.

Économie
Bandarban.
Bandarban.

Les indicateurs économiques et sociaux montrent qu'en dépit de nombreuses lacunes le Bangladesh progresse et poursuit une croissance économique relativement maîtrisée. Des estimations pour l'année 2015 donnent un PIB par habitant à 1 266 US$, soient 350 US$ de plus qu'en 2012. En 25 ans, le pays a vu son espérance de vie augmenter de 10 ans, passant à 70,94 ans, sa pauvreté reculer d'un tiers, et sa mortalité infantile baisser de moitié. Le pays a également réalisé de gros progrès en matière d'alphabétisation, de disparité des sexes à l'école et de réduction de l'accroissement démographique. Le taux de croissance est d'environ 6 % par an, légèrement en deçà de l'inflation qui se situe autour de 7 %.

Principales ressources
Agriculture

Près de la moitié de la population active du Bangladesh travaille dans les champs, mais ne génère que 15,9 % de la production totale du pays. Le jute fut pendant longtemps la base de l'économie du pays, garantissant 70 % des exportations du pays. L'arrivée et la généralisation des produits en polypropylène a mis fin à cette manne financière. Le deuxième produit phare de l'agriculture bangladaise est le riz. Il a toujours occupé une place essentielle dans la production locale et est l'aliment de base du Bangladais. La culture du riz occupe 75 % de la surface agricole, mais sa production est presque exclusivement réservée à la population locale. La production agricole comprend également le thé, le blé, la canne à sucre, les épices, le tabac et les fruits. L'essentiel de la production est cantonnée à la plaine du Gange, extrêmement fertile. Les épices et le thé proviennent des régions montagneuses situées autour de Chittagong et de Sylhet (à l'est du pays).

Minerai

Les sous-sols du Bangladesh sont assez pauvres en minerai. Le pays extrait de l'ammoniac, du kaolin, du fer, du ciment et du sel, qui ne représentent que 0,4 % des exportations. Le pays s'est lancé dans la production de sel à grande échelle au début des années 2000, en modifiant notamment les procédés et en augmentant la surface des salines. En 10 ans, la production a presque doublé, passant de 9 millions de tonnes à 17 millions de tonnes. Le pays est désormais autosuffisant ce qui lui permet de combattre certaines maladies liées à des carences en iode. Le secteur fait travailler près de 45 000 fermiers dans les régions littorales de Chittagong, Cox's Bazar, Barisal et Khulna.
Sur le plan énergétique, le Bangladesh dispose d'importantes ressources en gaz naturel exploitées par la compagnie nationale Petrobangla. Il produit 235 millions de mètres cube, entièrement destinés à sa propre consommation. Le pays assure 50 % de ses besoins en charbon et produit 77 % de ses besoins en sources d'énergie primaire.

Industrie

Le secteur industriel bangladais est assez peu diversifié et repose essentiellement sur l'industrie textile qui assure 80 % des exportations du pays. Le secteur industriel emploie 14,5 % de la population dont plus d'un tiers travaille dans l'industrie textile. Les 5 000 entreprises textiles génèrent près de 27 milliards d'euros de revenus par an, faisant du Bangladesh le deuxième exportateur mondial de vêtements, derrière la Chine. Parmi les autres produits industriels figurent le cuir, le papier, les engrais et les produits pharmaceutiques. L'industrie représente 27,9 % du PIB du pays.

Services

Le secteur tertiaires emploie 39 % de la population active et génère 56,2 % du PIB. Ces chiffres prennent en compte l'importante entrée de devises étrangères envoyées à leurs familles par la diaspora bangladaise. De nombreux Bangladais travaillent au Moyen-Orient et effectuent des versements réguliers à leur famille restée au pays.

Infrastructures

Le Bangladesh a hérité d'un système ferroviaire important des Britanniques. L'ancienne ligne Assam-Bengale qui se termine à Chittagong relie de nombreux districts du pays. Avec 2 706 km de voies ferrées, le train est un moyen rapide de faire transiter les marchandises. Mais le mode de transport le plus usité pour le fret est le bateau. Avec 8 000 km de voies navigables reliées à la mer et aux ports d'importance du pays, il demeure encore un moyen économique de transit. Ce mode perd néanmoins du terrain face au transport routier. L'amélioration des routes et la lenteur de déplacement par l'eau font que le transport routier se développe de plus en plus, au détriment de la pollution aérienne. Presque l'ensemble de l'import et de l'export transitent par le port de Chittagong, le plus important du pays. En 2013, 1,4 millions de containers ont transité par ce port, en faisant le 90e port mondial. Le Bangladesh dispose également d'infrastructures aéroportuaires, avec 8 aéroports disséminés sur le territoire, dont 3 internationaux. L'aéroport le plus important est celui de Dhaka, le Shahjalal International Airport, qui a accueilli 6,1 millions de passagers en 2014 et 248 000 tonnes de fret. La principale compagnie aérienne est la Bima Bangladesh Airlines.

Place du tourisme

Le tourisme est encore assez peu développé au Bangladesh. En cause, l'instabilité politique récurrente, des pays voisins plus attractifs (l'Inde) ou au contraire inaccessibles (il n'est toujours pas possible de franchir la frontière terrestre avec le Myanmar), des infrastructures pas toujours à la hauteur des attentes des touristes occidentaux. Sur ce dernier point, le pays a entrepris beaucoup d'efforts dans les zones les plus visitées et il est désormais possible de choisir parmi plusieurs hôtels proposant des normes occidentales (climatisation, toilettes à l'occidentale, connexion Internet...). Le Bangladesh dispose aussi de sites touristiques d'intérêt majeur, dont les Sundarbans, la plus grande mangrove au monde, classée au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Ces deux derniers facteurs expliquent la croissance lente, mais régulière, du nombre de touristes étrangers visitant le Bangladesh depuis 2009. Ils étaient 463 000 à visiter le pays en 2015 et le Conseil mondial du Voyage et du Tourisme (CMVT) table sur 620 000 arrivées à l'horizon 2025, tous types de visas confondus. Le tourisme contribue à 1,9 % du PIB, soient 3,5 milliards d'euros et le secteur emploie plus de 900 000 personnes. Les touristes dépensent en moyenne 254 euros lors de leur séjour (tourisme d'affaires compris).
Le Bangladesh est soucieux de développer le tourisme et de renforcer son offre. Il s'est doté d'un Comité du Tourisme en 2010, permettant notamment de développer les partenariats public-privé. Ces partenariats doivent permettre de multiplier les infrastructures d'accueil, de former les personnels (notamment en matière de communication) et d'améliorer la qualité de la nourriture en particulier dans les endroits les plus reculés. Elargir les possibilités de destinations et d'activités à l'intérieur du pays ne pourra que participer au fleurissement du tourisme international au Bangladesh et augmenter les revenus. Pour l'heure, les touristes étrangers ne participent qu'à hauteur de 2,1 % des dépenses effectuées par l'ensemble des touristes.

Enjeux actuels

Malgré une instabilité politique chronique, une mauvaise gouvernance (manque d'investissements publics, corruption généralisée) et un indice de pauvreté élevé, le Bangladesh connaît une croissance régulière et des développements sociaux-économiques qui font figure d'exception dans un tel contexte. En dix ans, le taux de pauvreté (personnes vivant avec moins de 2 US$ par jour) est passé de 83 % à 25 %. Ces bonnes conditions au développement sont pour beaucoup le fait des ONG, locales et internationales. On en dénombre près de 6 500 oeuvrant sur tous les terrains : éducation, santé, pauvreté, infrastructures, agriculture, énergie, environnement... A tel point que les mauvaises langues s'accordent à dire que la gouvernance du pays est entre les mains de ces ONG. Le gouvernement et le Parlement ont passé une loi en 2015 visant à contrôler la provenance des fonds des ONG et leur utilisation, ce qui risque d'entraîner un effet dramatique sur la viabilité et l'efficacité de projets concrets.
D'autre part, malgré une croissance annuelle du PIB de 6 %, le Bangladesh affiche un taux d'inflation supérieur d'un point, ce qui a pour effet de freiner la lutte contre la pauvreté et le développement économique. Le pays doit également renforcer son système financier pour attirer les investisseurs, et améliorer son ratio taxe/PIB, l'un des plus bas au monde, pour augmenter ses revenus. Le Bangladesh ne collecte que 11,5 % du PIB par le biais de l'impôt direct ou indirect. Là aussi, les institutions étudient un projet de loi sur la TVA qui devrait voir le jour en juillet 2016. Enfin, un réel essor économique ne saurait intervenir sans une meilleure gestion des énergies et des ressources naturelles. En 2011, seuls 60 % de la population avait accès à l'électricité, et les coupures sont fréquentes à travers l'ensemble du pays. Pour parvenir à un meilleur développement économique, le Bangladesh doit obtenir la paix sociale, améliorer son système financier et ses infrastructures, renforcer son service public et garantir une meilleure stabilité des prix.

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