Guide Bahrain : Sécurité et accessibilité

Là aussi, les risques encourus sont mineurs, sauf si l'on se balade en tenue inadéquate dans les lieux isolés ou non touristiques, ou que l'on prend une chambre dans des hôtels bas de gamme (parfois mal fréquentés). On évitera aussi de se rendre seule dans les discothèques et bars locaux (mais pas de problème dans les hôtels). Il est interdit de porter un monokini sur la plage (mais sur les plages privées des hôtels, bikinis et autres sont tout à fait permis). Par respect pour la population locale, il est déconseillé de porter des vêtements aguichants, même si c'est toléré (préférer par exemple les tee-shirts à manches aux débardeurs, les pantalons légers aux shorts, etc.). On tâchera donc d'adopter un comportement qui tienne compte de la religion locale.

Il est particulièrement aisé de visiter Bahreïn avec des enfants, une fois franchi l'obstacle du prix des hébergements. Les Bahreïnis et autres habitants de la région, qui se déplacent volontiers en grand équipage avec les femmes, les enfants et les nounous, s'installent dans les villas privatives que l'on trouve dans le périmètre de presque tous les hôtels, ou dans les suites les plus luxueuses. Cette solution est très coûteuse. Ceci dit, de nombreuses locations d'appartements sont également disponibles, à moindre coût.

Sur le plan des attractions, le Wahoo Water Park du centre commercial City Center, The Lost Paradise of Dilmun Water Park à Al Areen et la réserve animalière du même nom feront le bonheur des plus jeunes.

Bahreïn commence à développer une politique urbaine d'accessibilité. La plupart des centres commerciaux disposent de places de parking dédiées et de rampes d'accès.

Si vous présentez un handicap physique ou mental ou que vous partez en vacances avec une personne dans cette situation, différents organismes et associations s'adressent à vous.

L'homosexualité est légale depuis 1976, mais la communauté fait face à de nombreuses discriminations. Aucun trouble particulier pour voyager à partir du moment où, comme les hétéros, on évite les signes d'affection en public.