A little air from Spain blows through Lou Bombareau thanks to the patron saint of the place Anita, an Andalusian woman who has lived in Périgord since she was a child. She is in the kitchen and Estelle in the service. The cuisine is homemade from local products and the market. We like the slate from Périgord, made up of a gizzard salad, duck sleeves with cep sauce and homemade fries, all served with a dessert of the day. A la carte: salads, omelettes, but also mussels with curry, blue... The egg casserole is an unconditional. On the menu, there is always a choice between grilled meat, fish with a Spanish sauce and its vegetables of the moment and a ready-made meal. The small restaurant room with its exposed stones and light tones is very pleasant, but in summer you can also enjoy the terrace overlooking the church square. For the feast of Sainte-Catherine, we come from far away to taste the chicken in the pot served with a mushroom sauce.
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Members' reviews on LOU BOMBAREAU
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Ce restaurant, si l’on peut l’appeler ainsi, est une honte à la cuisine et tout ce que l’art de la restauration a de meilleur à offrir ; il faudrait être titulaire d’un bon barreau pour être à même de le défendre.
A la recherche d’enseignes capables de nous accueillir en plein 15 août, nous arrivons non sans dépit face au Lou Bombareau dont l’affluence en terrasse nous interpelle. Un petit coup d’œil à la carte nous suffit à deviner que ce restaurant n’est pas le plus authentique du coin (proposer des moules en Dordogne par exemple), mais nous avons faim et décidons de nous fier aux avis internet, dont le fourvoiement nous sera ensuite servi sur un plateau d’argent à défaut de nos mets.
Un personnel sympathique au premier abord, qui manie l’art de la manipulation et du mensonge bien mieux que celui du service. Vingt minutes passent et l’on vient tout juste de nous tendre les menus. Nous faisons notre choix assez rapidement et attendons encore plus de dix minutes que l’on vienne prendre notre commande. Les dizaines de minutes passent encore et voient le personnel servir une, deux, puis trois tables de clients arrivés en même temps ou largement après nous. Nous constatons déjà, au vu des plats allant et venant, la médiocrité des aliments et de leur préparation. Le canard ressemble à une semelle de brodequin cuite à sec, le cheeseburger à un plat Charal mal décongelé. Tout parait si sec et solide que l’on croirait assister au festival annuel de la dinette. Un couple assis à côté de nous et arrivé en même temps, savoure allègrement le dessert tandis que nos bières vidées et non débarrassées trônent depuis trop longtemps sur notre table et notre désespoir. « Les plats arrivent », daigne enfin nous informer notre serveuse, simulant l’empathie.
Cela fait désormais plus d’une heure que nous sommes assis et toujours rien, nothing, niet, nada, niente. J’interpelle alors une serveuse en lui faisant savoir que nous sommes très mécontents de cette attente, ce à quoi elle rétorque : « on est au courant, on en parle en cuisine, je reviens ». Ah tiens, je ne savais pas qu’un cheeseburger et un magret de canard pouvaient de temps à autre servir de sujets de thèse en cuisine. Une minute, deux minutes, le néant total, personne pour revenir s’excuser platement ou nous offrir une compensation. C’en est de trop, nous nous levons, engourdis d’être restés assis si longtemps à supporter une telle négligence.
Pénétrant l’intérieur, nous signifions à l’une des serveuses que nous n’attendrons pas plus longtemps, lui tendant la monnaie pour les bières. Au lieu de s’excuser platement, elle parait davantage embêtée vis-à-vis des cuisiniers que vis-à-vis de nous : « non mais les plats arrivent, ils sont juste là ! ». Nous insistons en retour, trop c’est trop, nous sommes sur le départ. Elle lance alors l’information à la cuisinière, qui sort maintenant de sa cuisine et de ses gonds. Nous faisons dès lors probablement face à la Lou Bombareau en personne, personnage éponyme et emblématique de cette enseigne.
Coup de tonnerre en cuisine, ni une ni deux, la mégère brandit le cheeseburger que nous avions commandé et nous ordonne de nous rasseoir. Nous apercevons alors le plat, une sorte de fac similé raté de rata décongelé. Nous lui expliquons les raisons de notre départ et que rien ne sert de discuter plus longuement. Elle s’insurge, et sans aucune excuse préalable à notre égard d’ailleurs : « alors dans ces cas vous allez payer ce que vous avez commandé ! ». Ce à quoi elle rajoute, en partant du postulat le plus méprisant qui soit : « vous, vous êtes en vacances, vous êtes déstressés, moi je suis stressée ! ». Aux dernières nouvelles nous sommes clients, pas psychologues. Rien ne sert de débattre davantage avec les petites gens et leurs plats à faire dégueuler un clébard rachitique ; nous quittons les lieux tandis que la mégère continue au loin de postillonner furieusement dans sa gargote inabordable.
Bref, une expérience à faire si vous avez déjà fait Lascaux et que vous ne savez plus comment vous divertir à Montignac.