Guide Orlando : Survol d'Orlando
La Floride est un long bras de terre situé à l'extrême sud-est des Etats-Unis, bordée par l'océan atlantique à l'ouest et le golfe du Mexique à l'est. Au centre de ce bras se situe le comté d'Orange et Orlando, qui repose en majorité sur des terres humides qui sont pour la plupart constituées de lacs, près de 1 200 en tout, et de marécages. Le terrain est la plupart du temps plat, le plus grand lac des environs est le lac Apopka. Le sol est en grande parti calcaire et poreux. Malgré un climat très chaud les terres sont verdoyantes, avec nombre de forêts et de parcs naturels. Au débutdu XXe siècle, la moitié seulement du territoire au sud d'Orlando pouvait être qualifiée de terre, et encore était-ce durant la saison sèche.
C'est simple, il n'existe pas quatre, mais seulement deux saisons à Orlando comme le reste de la Floride : l'été et l'hiver ! Chaleur et humidité sont les uniques constantes de ce climat semi-tropical.
De juin à octobre, l'air chaud (plus de 32 °C) saturé d'humidité (souvent 100 %) est étouffant.
De novembre à mai, les températures se stabilisent autour de 25 °C et l'humidité redevient supportable. C'est la meilleure période pour partir en Floride. Mais des vêtements appropriés, des activités à des horaires adaptés, de nombreuses boissons fraîches, un petit saut dans la piscine de votre hôtel ou dans l'un des parcs, l'averse d'un orage tropical vous permettront de passer un excellent séjour, même en été.
En août, il y a un orage violent presque tous les jours, qui dure en général une heure et le soleil revient aussitôt après. C'est pendant la saison des pluies qu'existe aussi la saison des ouragans qui peuvent être destructeurs.
Quelle que soit la saison, les températures sont glaciales dans les restaurants ou dans les grands magasins d'alimentation avec air conditionné. On peut grelotter et attraper froid. Par ailleurs, le climat subtropical favorise les moustiques.
Orlando, bien que moins touchée que le sud de la Floride et notamment les Keys, reste une région concernée par les ouragans, qui se produisent surtout pendant la saison des pluies. Bien sûr, vous avez peu de chances de revivre les intenses rencontres de Twister (à moins d'aller faire l'attraction d'Universal Studios), mais voici les principales recommandations au cas où vous vous retrouvez au mauvais endroit au mauvais moment.
Si vous êtes un tantinet observateur, il ne serait pas surprenant que vous puissiez voir quelques petits hurricanes en formation pendant votre séjour. Il est inutile de vous alerter pour autant ! La météorologie nationale, qui suit de très près ces phénomènes, a mis en place un système d'alerte en cas de réel danger. Au printemps 1998 et en octobre 1999, les ouragans qui ont sévi dans la région n'ont fait aucune victime, bien qu'ils aient été particulièrement impressionnants et dévastateurs. Les menaces d'ouragans (de juillet à octobre) et de tornades (toute l'année) ne sont pas à négliger.
Suivez les consignes de sécurité et si l'on vous conseille d'évacuer la ville, partez ! Deux niveaux d'alerte sont annoncés :
Le premier, hurricane watch, signifie qu'il y a une menace d'ouragan dans les 36 heures. Le danger n'est pas vraiment là mais pourrait se concrétiser. Il faut donc se tenir informé à travers la radio ou la télévision de la progression de l'orage.
Le second, hurricane warning, signifie qu'un ouragan peut frapper dans les 24 heures. Il faut donc quitter tout endroit à proximité du front de mer ou les habitations instables (campings, mobile-homes ou bateaux) pour des abris plus sûrs au milieu des terres, préparer son habitat ainsi qu'une éventuelle évacuation.
En ce qui concerne l'habitation, il est nécessaire de ranger tous les objets qui pourraient dangereusement s'envoler, de baisser les antennes extérieures, de remplir la baignoire d'eau en cas de rupture du réseau, d'utiliser le téléphone le moins possible et, en cas d'extrême urgence, de composer le 911. Si les autorités donnent l'ordre de quitter la zone, faites-le dès que possible et sans discuter même si votre abri vous semble sûr. Au préalable, téléphonez toutefois à quelqu'un résidant à l'extérieur de la zone en lui indiquant qui vous êtes, et votre point de chute. Prévenez la même personne lorsque vous avez rejoint ce point.
Si vous êtes en hôtel, vous serez assisté par le personnel de service mais vous pourrez aussi avoir à évacuer la zone. Sur la route, vous risquez de tomber sur des embouteillages puisque tout le monde part après l'ordre d'évacuation. Restez calme, ce n'est pas le far-west ni la ruée vers l'or ! Les annonces sont faites suffisamment à l'avance pour que l'évacuation puisse s'effectuer dans le calme. Dès que possible, faites le plein de carburant, munissez-vous d'une carte, choisissez précisément votre itinéraire, faites quelques réserves de nourriture et retirez suffisamment d'argent pour faire face à vos besoins. Une fois en route, sachez que les ouragans sont de très puissants orages qui peuvent changer subitement de direction. Il est donc nécessaire d'être constamment sur ses gardes et d'écouter les consignes de sécurité à la radio ou la télévision.
Comment se tenir informé ? Par la chaîne météo du canal 17 ou par la radio du service météo mais, de manière générale, la plupart des chaînes ou radios relaient l'information.
Les Américains, de plus en plus conscients et sensibilisés à la question de l'environnement, se mettent à changer de mentalité et à faire certains efforts en la matière. On peut ainsi voir par exemple des poubelles de recyclage dans les parcs et des améliorations sont faites en matière de consommation d'énergie, même si Orlando, avec ses parcs, n'est pas encore l'exemple le plus vert qui soit. Disney, toujours en figure de proue pour la plupart des initiatives de ce genre, labellise ainsi de plus en plus d'hébergements verts.
La Floride connaît de graves problèmes de sécheresse ces dernières années, tout comme le comté d'Orange, où se situe Orlando. Des décisions drastiques concernant l'usage de l'eau ont été prises, comme l'interdiction d'arroser les pelouses. Et cette situation a une autre conséquence : elle provoque des incendies. Mais le problème le plus important est à venir car d'après des calculs, à partir de 2013, la ville ne sera plus en mesure de recevoir assez d'eau douce pour sa population (qui ne cesse de croître). Les estimations parlent d'une augmentation de 2,1 milliards à 3,4 milliards de litres d'eau par jour d'ici à 2020. Des solutions sont envisagées, comme utiliser l'eau de la rivière St-Jean, mais certains spécialistes assurent que ces solutions ne seront pas suffisantes.
A part une très célèbre souris accompagnée de ses amis, Orlando n'est pas une ville réputée pour ses animaux en liberté et à moins de se rendre sur la côte ou dans les parcs nationaux les plus proches et toutefois assez loin, il vous sera difficile de trouver plus intéressant qu'un pigeon ou un chat à contempler. En captivité, c'est une tout autre histoire puisque puisque Disney comme Sea World abritent toutes sortes d'animaux dans leurs parcs. Certains sont même en voie d'extinction et très rares, comme l'ours blanc, le lamantin, le gorille ou encore les fameux orques et dauphins qui se donnent en spectacle dans des shows étourdissants. Les alligators que l'on retrouve partout en Floride sont également présents, surtout à Gatorland où ils font l'attraction entière du parc. Bref, de quoi émerveiller les yeux des enfants sans trop de problèmes et les sensibiliser à la protection des animaux.
Disney comme Sea World font des efforts considérables pour la protection de la faune. Bien que les animaux soient en captivité, ils sont attentivement suivis et entourés du maximum de soins et d'égards possibles pour rendre leur vie agréable et les éloigner du stress causé par la présence des visiteurs.
Avec Animal Kingdom ouvert en 1998, Disney récolte des fonds et sensibilise petits et grands aux menaces et aux problèmes liés aux animaux en voie d'extinction. D'ailleurs, fait rare voire unique, des naissances ont eu lieu : éléphants, girafe et même rhinocéros blanc ont vu le jour dans l'enceinte du parc. Cette dernière, Nande, a été réintroduite dans son habitat naturel en Ouganda en 2006. Elle y a même donné naissance à son tour.
Sea World est également un parc qui travaille en faveur de la protection et la conservation des espèces marines. Les lamentins de Floride, par exemple, sont des animaux rares et protégés dont le parc prend énormément soin. Certes, on parle encore de captivité mais les choses avancent et petit à petit, la sensibilisation oeuvre dans la bonne direction.
On met souvent crocodiles et alligators dans le même sac. Grossière erreur. L'alligator appartient à la famille des alligatoridés. Il en existe deux espèces : le mississippiensis, qui vit dans le Sud-Est des Etats-Unis, et le sinensis, qui hante la vallée du Yangzi Jiang, en Chine. Le crocodile (de la famille des crocodilidés) est un animal des tropiques : on le trouve en Afrique, en Asie, en Australie et en Amérique. Les plus connus sont le crocodile du Nil et le crocodile d'estuaire. S'ils sont si réputés, c'est qu'ils aiment bien dévorer les nageurs imprudents. Outre l'habitat qui n'est pas le même, ces deux reptiles ont quelques petites différences physiques. L'alligator a une gueule plus plate et plus large que celle du crocodile. Chacun cependant aime montrer son impressionnante denture : même la gueule fermée, quatre impressionnantes dents restent visibles. Les deux espèces s'en servent de la même manière, pour saisir et déchirer et non pour mâcher. Lorsqu'ils attrapent une proie, ces reptiles attendent qu'elle se décompose avant de l'avaler tout rond. Autre différence : l'alligator hiberne alors que le crocodile reste actif toute l'année !
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