Guide Turkmenistan : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Il s'agit de tour-opérateurs présents dans le pays, de fait, ils connaissent extrêmement bien la zone.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Les tarifs les plus avantageux pour partir en Asie centrale sont les billets délivrés par Ouzbekistan Airways, entre 700 et 850 € selon le délai de réservation, pour un vol direct de Paris à Tachkent ou Ourgentch (en haute saison). Turkish Airlines et Aeroflot couvrent également la destination mais tous les vols font des escales, parfois longues, à Istanbul ou Moscou, et coûtent rarement moins cher. À l'autre bout de la chaîne, le Tadjikistan et le Kirghizistan sont les destinations les moins bien desservies et donc les plus chères, avec des tarifs pouvant ateindre 1 600 € l'aller-retour en haute saison pour Bichkek. Le Kazakhstan est plus fréquemment desservi par les grandes compagnies occidentales (British Airlines, Lufthansa, Air France-KLM...) et les tarifs commencent à partir de 900 € l'alller-retour pour Almaty ou Astana.
Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui de la Direction générale de l'aviation civile : www.dgac.fr
Ces sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez les vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) les moins chers.
Depuis Moscou, on peut se rendre en train dans tous les pays d'Asie centrale, à l'exception du Turkménistan, dont le réseau ferroviaire est exclusivement limité à l'intérieur de ses frontières. Le voyage est évidemment long (compter par exemple trois jours pour aller de Moscou à Tachkent), mais il est en général plein de charme. Il faut impérativement être en possession de tous les visas des pays traversés avant le départ, et s'armer de patience pour le passage des frontières, qui peut prendre jusqu'à une ou deux heures à chaque fois. Il est plus prudent de ne pas effectuer le voyage en train seul, afin de pouvoir surveiller les bagages à tout moment : il n'y a pas de réel problème de sécurité dans les trains, mais on n'est jamais à l'abri d'un vol. Enfin, mieux vaut prévoir boissons et nourriture, bien que l'on trouve toujours de quoi se sustenter sur les quais durant les arrêts.
Le bus est un moyen de transport économique à l'intérieur de l'Asie centrale. Le réseau est relativement bien développé à l'exception du Turkménistan et du Tadjikistan, où il vaut souvent mieux compter sur un véhicule individuel. C'est également le cas au Kirghizistan, si l'on envisage de sortir des chemins balisés. Les passages de frontière ne sont pas toujours possibles en bus : aucun bus international pour le Turkménistan, et ils sont rares depuis et vers le Tadjikistan.
Il suffit d'un coup d'oeil sur une carte d'Asie centrale pour comprendre que le bateau n'est pas vraiment le moyen de locomotion privilégié de la région. Et pourtant, on peut se rendre au Turkménistan en bateau depuis l'Azerbaïdjan. Le trajet depuis Bakou coûte autour de 80$ et dure 12h. Il faut évidemment être muni du visa turkmène avant d'embarquer.
Les infrastructures hôtelières sont assez inégales selon les pays. Toutes les destinations ont néanmoins en commun les vieux hôtels soviétiques, vestiges un peu branlants d'une époque révolue, mais qui constituent souvent les logements les moins chers.
Les grandes villes d'Ouzbékistan, habituées aux groupes de touristes, sont plutôt bien équipées en hôtels de toutes catégories.
Au Kazakhstan, le logement en hôtel reste relativement cher, que ce soit dans les grandes villes comme Almaty ou Astana, ou dans les petites villes où un seul hôtel en situation de monopole en profite pour monter honteusement ses prix.
Au Tadjikistan, les infrastructures hôtelières restent très limitées en dehors de la capitale. À Douchanbe, on peut néanmoins se loger dans de bonnes conditions et dans une vaste fourchette de prix.
Au Turkménistan, les hôtels dans la capitale restent relativement chers, conformes à l'image que veut se donner cette ville vitrine. Dans le reste du pays, le choix est en général limité, mais on trouve parfois des hôtels surprenants de luxe dans des villes perdues.
Au Kirghizistan, les hôtels sont très rares en dehors de Bichkek et d'Osh. Le logement chez l'habitant est en revanche très commun et bien organisé par des organismes comme CBT ou Shepherd's Life.
C'est le logement le moins onéreux et le plus convivial, et il est de plus en plus répandu dans la plupart des pays de la zone. En Ouzbékistan, et surtout au Kirghizistan, on peut facilement partager le quotidien des familles locales. Logement dans une jolie maison déployée autour d'une cour à Khiva ou Samarkand, hébergement sous la yourte au Kirghizistan : il s'agit souvent là d'expériences inoubliables. Au Kazakhstan, la pratique est un peu moins répandue (et surtout moins organisée), mais il n'est pas rare que l'on finisse chez l'habitant dès que l'on sort des grandes villes. Les maisons sont d'ailleurs conçues pour accueillir des invités : les grandes pièces sont en général dépourvues de meubles, et l'on aligne par terre autant de tapis qu'il y a d'hôtes. Les gros tapis kazakhs se transforment alors instantanément en matelas confortables.
Au Tadjikistan et au Turkménistan, il existe quelques bed&breakfast dûment enregistrés, qui permettent de loger chez l'habitant même si c'est de manière un peu moins spontanée.
Les randonneurs auront souvent l'occasion de camper, et la pratique est très répandue notamment au Kirghizistan, dans les steppes du Kazakhstan, les montagnes du Tadjikistan, et dans les déserts d'Ouzbékistan et du Turkménistan. Il convient néanmoins d'être bien équipé, car les nuits peuvent être très froides dans les montagnes comme dans les déserts, même en été.
Astana | Almaty | Bichkek | Douchanbe | Tachkent | Achgabat | |
Astana | 964 km | 954 km | 1408 km | 1114 km | 1793 km | |
Almaty | 964 km | 182 km | 855 km | 674 km | 1671 km | |
Bichkek | 954 km | 182 km | 687 km | 493 km | 1489 km | |
Douchanbe | 1408 km | 855 km | 687 km | 293 km | 917 km | |
Tachkent | 1114 km | 674 km | 493 km | 293 km | 998 km | |
Achgabat | 1793 km | 1671 km | 1489 km | 917 km | 998 km |
Les lignes aériennes intérieures sont pratiques dans tous les pays, sauf peut-être au Tadjikistan et au Kirghizistan, où les montagnes qui coupent ces deux pays limitent le nombre de lignes. Au Turkménistan, les compagnies aériennes étant sponsorisées par l'État, les billets d'avion sont incroyablement bon marché, même pour les étrangers qui paient pourtant bien plus cher que les locaux. Il faut réserver plusieurs jours à l'avance, mais l'avion est tout à fait recommandable.
Au Kazakhstan, les lignes sont nombreuses et les villes bien desservies, mais Air Astana étant en situation de monopole, les billets restent chers.
En Ouzbékistan, de nombreux touristes prendront un vol Tachkent-Ourgentch pour se rendre à Khiva. Les avions sont en bon état, le réseau pratique et les tarifs sont loin d'être prohibitifs.
Au Tadjikistan et au Kirghizistan en revanche, il vaut peut-être mieux éviter les lignes intérieures. La flotte aérienne est vétuste, et l'on a toujours l'impression de vivre un miracle lorsque l'avion parvient à franchir sans anicroche les barres de montagnes...
Les réseaux de bus sont très performants dans toute l'Asie centrale, le bus étant le mode de transport privilégié des populations locales. On peut se rendre à peu près partout dans la région grâce aux bus, que l'on retrouve parfois dans des endroits apparemment totalement perdus, mais qui révèlent alors un petit village ou une communauté bien cachée dans la steppe, le désert ou la montagne. Les bus sont en général plus rapides que les trains, mais toutes les destinations ne sont pas non plus desservies tous les jours.
Le réseau ferroviaire d'Asie centrale, hérité de la période soviétique, est bien développé, dans la mesure où de nombreuses villes y sont reliées. Il est en revanche très lent, souvent bien plus que les bus qui effectuent les mêmes trajets. Il faut en outre faire attention aux parcours suivis par les voies ferrées entre deux villes : ce n'est pas toujours le plus court chemin, et surtout les trains passent parfois des frontières internationales pour rallier deux villes situées dans un même pays (héritage soviétique). Il faut alors veiller à avoir tous les visas nécessaires.
Les routes sont en bon état au Turkménistan et en Ouzbékistan, mais elles ressemblent davantage à des pistes dans les trois autres pays de la zone, quand elles existent. Parcourir l'Asie centrale en voiture impose donc un véhicule tout terrain sauf si l'on se contente des zones très touristiques. La plupart des agences de voyage de la région proposent des locations de voitures, avec un chauffeur : c'est une bonne solution dans la plupart des pays, où l'on s'oriente davantage à la boussole que grâce aux panneaux indicateurs... Dans les capitales, il est inutile d'avoir une voiture individuelle : les taxis sont très nombreux et toujours bon marché.
En ville, ils sont nombreux, mais rarement officiels, et bon marché. Toutes les capitales peuvent être traversées pour 1 à 2€ en taxi. Pour les longues distances, il existe un système de taxis partagés, qui se réunissent en général aux portes des gares routières et démarrent dès qu'ils ont fait le plein de passagers (en général quatre personnes). C'est un moyen de voyager plus confortable et rapide que le bus, et qui demeure accessible même aux petits budgets.
Les vieux side-cars de l'époque soviétique sont encore tès répandus dans toute la région. On ne voit en revanche presque jamais de motos récentes. L'état des routes ôterait de toute manière beaucoup de plaisir à la conduite.
Le vélo se développe en parallèle à l'essor touristique, en particulier au Kirghizistan, pour ceux qui n'ont pas peur de durcir les mollets dans des côtes interminables à 4 000 mètres d'altitude... Dans tous les pays, prévoyez matériel de bricolage et pièces de rechange car, même dans les capitales, vous ne trouverez que très peu, voire pas du tout de vendeurs ou réparateurs.
La pratique n'est pas très répandue en Asie centrale. Vous pouvez bien sûr tenter d'arrêter un véhicule sur le bord de la route, mais même s'il vous embarque pour un bout de chemin, pensez à convenir du prix avant de monter à bord. Les trajets à l'oeil n'existent pour ainsi dire pas en Asie centrale.
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