Guide Niger : Comment partir ?

Les jeux de la Francophonie, qui se sont tenus au Niger en 2005, ont bien dynamisé le monde de l'hébergement. Aujourd'hui, on compte plusieurs hôtels récents dans la capitale et en périphérie. Et il faut le savoir, c'est à Niamey que l'on trouve les plus beaux hôtels du Niger. Dans l'intérieur du pays, se trouvent quelques hôtels de charme de grande qualité, à côté de beaucoup d'hébergements qui ont perdu de leur éclat. C'est le cas de la ville de Zinder, au centre-sud du pays. Les premiers prix des nuits d'hôtel sont aux environs de 10 000 FCFA pour une chambre ventilée et de 20 000 CFA pour une chambre climatisée.

Seul, on peut aussi facilement loger chez l'habitant, l'hospitalité étant grande, mais ne pas oublier que les familles sont pour la plupart très pauvres et ont beaucoup de monde à charge même si elles ne le montre pas.

Donc si l'on est hébergé quelques jours, acheter un sac de riz ou de mil sera très apprécié, mais aussi du sucre, du thé et des fruits pour les enfants.

Aérodromes publics : Maradi Tahoua Zinder et Diffa

Aérodromes secondaires : Il faut bien évidemment vérifier l'état des pistes : Dirkou, Dogon Doutchi, Dosso, Gaya, Gouré, Iférouane, La Tapoa, Maine Soroa, N'Guigmi, Ouallam, Tanout, Tera, Tessaoua, Tillabéry, Abalak, Arlit, Rio Bravo, Chirfa, Dao Timi, Emi Fraha, Esso Donga, Esso Seyelle, Faringa, Gadoufaya, Galmi, Goumeri, Grein, Guecheme, Imouranrene, Keïta, Koma Bangou, Madama, Madaoua, Taharna, Tara, Tchizarakat, Teguidan Tessoumt, Tchirozérine, Termit2, Termit Koaboul, Tiawa.

Si l'on a les moyens, la voiture de location avec chauffeur (il n'y en a pas sans chauffeur) est bien sûr l'idéal pour aller où l'on veut et ne pas être tributaire des transports en commun. Mais selon le type de véhicule, c'est au minimum 90 € par jour, plus ou moins. Souvenez-vous que tout se négocie toujours.

Permis. Les voyageurs peuvent conduire au Niger sur simple présentation du permis de leur pays d'origine. Lors d'un long séjour au Niger (de plus de 6 mois), il est conseillé d'échanger, par exemple son permis de conduire français contre un permis de conduire nigérien. Mais n'oubliez de récupérer votre permis original à la fin du séjour ! Une fois établi ce permis nigérien, il reste en dépôt au Ministère des Transports, où vous pouvez le réutiliser à chacune de vos passages dans le pays, plusieurs années après votre premier séjour.

Infrastructures. Le réseau routier nigérien est satisfaisant. Les grandes villes sont reliées par des axes goudronnés. Aucun problème d'approvisionnement en carburant.

Pour les longs trajets, il vaut mieux voyager en convoi de plusieurs véhicules en bon état de marche, vu les risques de pannes ou d'ensablement, être équipé d'un matériel de remorquage, être muni de nourriture et d'eau potable en quantité suffisante ainsi que d'une trousse de premiers secours.

L'immensité du pays et son manque de structures en général font que le voyageur, routier en particulier, devra être à même de faire face, sans aide, aux différents incidents qui pourraient subvenir (mécanique, santé, communication...). Il est recommandé de ne jamais voyager seul sur les routes.

En cas d'accident, se rendre au commissariat le plus proche pour faire établir un constat (ne pas rester sur place au risque d'être pris à partie, parfois violemment, par la population).

Sécurité. Il est fortement déconseillé de rouler la nuit, nul n'est à l'abri de quelque bandit, et en travers de la route, de nombreux camions stationnent, en panne, tous feux éteints. En revanche, dès que l'on aborde la zone saharienne, mieux vaut être à deux véhicules, en cas de panne, on " s'entasse " dans le véhicule en état plutôt que d'attendre un hypothétique secours, une agence de voyages peut vous en procurer avec un guide, notamment dans l'Aïr ou le Ténéré où il est interdit de circuler sans. Le guide peut vous rejoindre à la frontière où vous comptez entrer dans le pays : tout est histoire d'organisation...

Véhicule personnel. Il vous faudra prendre l'assurance de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest aux frontières. Si vous arrivez par la Libye où il n'y a pas de poste frontière, elle peut être prise à Agadez où les formalités douanières seront aussi remplies. Dans les zones sahéliennes très habitées, il n'y a aucun problème pour circuler avec un seul véhicule, à condition d'être suffisamment autonome pour les petites réparations mécaniques.

Location. Plusieurs agences de voyages louent des véhicules de bonne qualité à la journée, à partir de 50 000 FCFA. Dans le désert, comptez entre 60 000 FCFA et 80 000 FCFA en pension complète par personne et par jour pour un circuit à la carte, et bien encadré. Sinon, en vous chargeant de toute la logistique, louer un véhicule 4x4 en bon état coûte entre 80 000 FCFA et 100 000 FCFA par jour, chauffeur et carburant inclus en comptant un maximum de 200 km de piste par jour. En ville, une voiture de location autre que 4x4 coûte environ 30 000 FCFA par jour.

Moto. Elles servent de taxi dans de nombreuses villes, mais le port du casque n'existant pas et la conduite étant très sportive, de nombreux accidents font beaucoup de dégâts. Avec un permis, on peut en louer ou en acheter mais les distances entre villes et villages sont toujours longues, il faut donc bien calculer son carburant et avoir pompe et pièces de rechange dans ses bagages. Pour les motos, il n'y a pas de nécessité de permis autre que celui dont vous disposez. Il faut cependant être en règle par rapport aux assurances.

Vélo. Mis à part sur les quelques routes bitumées, il y a beaucoup de sable dans les rues, et faire du vélo avec la chaleur et le vent n'est pas de tout repos. Néanmoins, beaucoup de Nigériens ont des vélos, et si l'on reste longtemps dans une ville autant en acheter un (60 €) et le revendre ensuite

Le stop ne se pratique pas car les transports sont peu onéreux. Mais dans les coins reculés, on peut parfois s'arranger avec des voitures de projets (bien que souvent, les organismes internationaux dont dépendent ses véhicules, refusent pour des questions d'assurance).