Guide West Bengal : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Il s'agit de tour-opérateurs présents dans le pays, de fait, ils connaissent extrêmement bien la zone.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Prix moyen d'un vol Paris-New Delhi : de 500 à 950€. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Depuis les attentats de Bombay en 2008, les mesures de sécurité ont été sérieusement renforcées dans les hôtels de luxe mais aussi dans les aéroports.
Il est ainsi impossible d'accéder à un aéroport indien sans présenter un récapitulatif de vol avec nom, prénom, n°de vol, aéroport de départ et d'arrivée. L'idéal c'est d'avoir sur soi ses billets aller-retour, papier ou électroniques. Une fois passé ce premier contrôle, il vous faudra ensuite montrer tous ces documents à nouveau lors d'un deuxième barrage de sécurité où vos bagages seront scannés. Ce n'est qu'après que vous pourrez aller faire la queue pour vous enregistrer. Ces différentes étapes sont fastidieuses, longues et inévitables. Prenez donc vos précautions le jour de votre vol et arrivez le plus tôt possible.
Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui de la Direction générale de l'aviation civile : www.dgac.fr
Ces sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez les vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) les moins chers.
Les grandes villes touristiques proposent un choix d'hôtels très vaste. Il y en a vraiment pour toutes les bourses et pour tous les goûts.
La classification par tranches de prix que nous vous proposons fait référence aux tarifs des chambres doubles. D'une manière générale, la propreté des hôtels " bon marché " s'est améliorée surtout dans les établissements accueillant en majorité des touristes étrangers. Dans les coins les plus touristiques, un constat est frappant : ces dernières années, les tarifs augmentent de façon considérable et il est souvent difficile voire impossible de faire baisser les prix, surtout en haute saison. Certains hôtels " bon marché " sont donc un peu trop chers comparativement à la qualité et à la propreté offertes.
Dans toutes les catégories, l'abondance de nouveaux établissements a suscité une saine concurrence chez les hôteliers, tant au niveau des prix que de la qualité. Le Rajasthan est célèbre pour ses " palais de Maharaja s " transformés en hôtels de luxe. Là encore, vous trouverez d'énormes différences de prix et de confort, mais le cadre ne manquera jamais de caractère.
Le voyageur à faible budget trouvera sans aucune difficulté des hôtels pour backpackers, peu chers et plutôt rudimentaires. Pour le voyageur insouciant des tracas matériels, le pays dispose d'hôtels modernes, très bien équipés, de lodges perdus dans la jungle et d'anciens palais transformés en Heritage Hotels. Sans oublier les voyageurs les plus nombreux ; les voyageurs à " budget moyen ", comme vous et moi, pour qui également tout a été prévu.
Il est difficile de définir la qualité d'un hôtel selon le seul critère financier. Un hébergement qui peut vous sembler d'un bon rapport qualité-prix, ici, vous apparaîtra peut-être comme rudimentaire, ailleurs. Dans quelques grandes villes, il est possible de trouver une bonne chambre, propre et confortable, pour environ 500 Rp, avec une salle de bains privée.
Certaines villes cependant manquent d'infrastructures hôtelières de niveau international, aussi il peut y être difficile de trouver quelque chose de satisfaisant. On sera parfois confronté à l'obligation de faire une folie et d'opter pour un hébergement de catégorie supérieure, ou bien de consentir à descendre quelques échelons et de passer une ou deux nuits dans les logements pour pèlerins, qui ne sont pas du genre à faire des manières. Ça fait aussi partie du voyage !
On trouve des hôtels modernes, de style occidental, dans toutes les grandes villes et sur tous les sites touristiques du pays. Leurs restaurants proposent généralement les cuisines européenne et indienne, toutes deux de grande classe. Taj Group, Casino Groupand, etc., sont des chaînes hôtelières bien connues qui possèdent huit grands et luxueux hôtels ainsi que de superbes complexes suréquipés pour hommes d'affaires.
Les voyageurs trouveront également sur place plusieurs resorts balnéaires, des hôtels palaces, des retraites champêtres et des hôtels installés sur d'importants sites historiques, tous appartenant à des groupes internationaux. Les prix des hôtels en Inde sont modérés, comparés à ceux pratiqués dans de nombreux pays. Il s'y ajoute cependant différentes taxes, dont une taxe sur le luxe, et des charges variables pour le service (souvent de 10 à 15 %)
Pratiquement toutes les régions touristiques du pays proposent des ensembles de bungalows (connus sous le nom de Holiday Homes), régis par le département d'Etat du Développement du tourisme. Ces bungalows ont une belle chambre, simple, double ou familiale, généralement avec une salle de bains et partagent une même cantine. Les Holiday Homes (maisons de vacances) et certains cottages touristiques disposent d'une cuisine.
Bien et pas cher. Pour chaque ville décrite, nous avons cherché les adresses les moins chères afin de contenter les budgets les plus modestes. Nous avons également mentionné des établissements un peu plus onéreux mais encore très abordables. Pour les destinations offrant un choix suffisant nous avons volontairement passé sous silence les hôtels trop sales (il y en a encore beaucoup en Inde) ou dans des quartiers trop bruyants ou sans intérêt.
Pour la plupart, les logements " bien et pas cher " se trouvent dans les centres-villes, près des gares ou des sites intéressants. Les prix peuvent varier sensiblement d'une ville à l'autre. Ils s'étalent entre 150 Rp (environ 1,50 €) et 300 Rp pour une chambre double avec salle de bains (100 à 250 Rp pour une chambre simple).
Prenez toujours la peine de visiter les chambres (et les salles de bains !) avant de vous installer. Vérifier aussi que le ventilateur (fan) fonctionne, que l'eau coule, et que l'hôtel possède un générateur. A peine arrivé, vous devrez remplir un formulaire d'entrée : nom, prénoms, adresse, numéros de passeport et de visa, date d'arrivée en Inde, dernière ville visitée, prochaine destination... Epreuve particulièrement peu appréciée lorsque l'on vient de passer une nuit dans le bus ou que l'on vient de parcourir des kilomètres en train, mais impossible d'y échapper.
Le mobilier des chambres peut se limiter à un lit, parfois avec une table et une ou deux chaises. Ces établissements ne fournissent pas de draps (seulement un dessus-de-lit à la propreté souvent douteuse) ; donc prévoyez le nécessaire, drap, sac à viande, dhoti, tenture, châle. La salle de bains comprend en général un lavabo, une douche et des toilettes souvent " à la turque ", rarement de l'eau chaude. Si vous pensez rester plusieurs jours, n'hésitez pas à marchander un peu.
Les offices du tourisme possèdent des hôtels dans tous les sites touristiques. Pour la plupart, ils manquent de cachet et sont souvent mal entretenus. Dans ces hôtels, la réception donne plutôt l'impression d'être dans un hall de gare que dans un hôtel. Les chambres sont relativement chères (à partir de 400 Rp), mais ils disposent souvent de lits en dortoirs pour 80 Rp, formule d'hébergement la moins onéreuse dans beaucoup de villes.
Au cas où vous seriez littéralement fauché, vous pourrez toujours vous rabattre sur la salle d'attente des gares, à condition en principe d'avoir un billet ; mais un sourire et éventuellement un petit bakchich au gardien pourront suffire. Vous dormirez par terre (vous ne serez pas seul) et vous pourrez profiter des douches et des toilettes.
Hôtels bon marché. Le choix va des chambres bon marché, sales ou très sales, à des chambres propres et confortables, avec salle de bains privée, ventilateur et, parfois, moustiquaire. Tous ces hébergements, indiqués dans ce guide, coûtent de 150 à 250 Rp par nuit pour une chambre double.
Il peut arriver que les chambres soient louées pour des périodes de 24h ou de 12h (plus rare), mais en général, le check out time est à midi (parfois 10h, renseignez-vous sur place) quelle que soit l'heure d'arrivée de la veille. Si vous dépassez cette heure, il vous faudra payer une nuit supplémentaire. Dans la plupart des hôtels, la réception est compréhensive et vous pouvez, à condition de demander, rester un peu plus longtemps.
Confort ou charme. Les hôtels de cette catégorie peuvent être soit des bâtiments modernes, sans réel charme mais propres, confortables et gérés par un personnel accueillant, soit des maisons de caractère ou des petits palais à l'équipement trop rudimentaire pour être classés " luxueux ".
Les tarifs fluctuent entre 500 Rp (environ 8 €) et 2 000 Rp (30 €). Là encore, vous pourrez marchander, surtout en dehors de la période touristique (octobre à mars). Certaines chambres disposent d'un simple ventilateur, d'autres ont la climatisation (AC) et sont plus chères.
Mobilier et décoration (art local, tentures, boiseries...) sont souvent soignés, pas toujours de très bon goût mais le confort est au rendez-vous.
Certaines salles de bains ont l'eau chaude et des toilettes " à l'occidentale ". Beaucoup de ces établissements possèdent un restaurant servant une cuisine indienne ou continentale.
Luxe. Ces établissements souvent de facture récente appartiennent à de grands groupes hôteliers indiens ou internationaux. Ils sont généralement localisés à l'extérieur du tumulte de la ville, dans les cantonnements non loin des gares ou sur le chemin des aéroports. Le confort est semblable à un 4 ou 5-étoiles occidental, le service est généralement impeccable et le luxe parfois même ostentatoire. Tout ceci a bien évidemment un prix, assez élevé qui commence aux alentours de 4 500 Rp (75 €) pour une double.
Dans le Rajasthan, il s'agit plus souvent de grands palais de maharajas transformés en hôtels de luxe, avec chambres très bien meublées et superbement décorées, suites, bar, différents restaurants, boutiques et éventuellement piscine, tennis et salle de gym.
Là encore, il faudra réserver quelques jours, voire quelques semaines à l'avance. Dans cette catégorie, vous ne trouverez guère de chambres à moins de 3 000 Rp (environ 45 €) et dans les hôtels les plus prestigieux, les tarifs commencent également à 5 000 Rp.
Ces établissements de caractère sont affiliés à l'Heritage Hotels Association of India ou à des grands groupes hôteliers, Taj, Oberoi et Hotel Royal Heritage (HRH). Quelques sites Internet pour les réservations et plus d'informations sur ces hôtels :
www.tajhotels.com ; www.oberoi.to ; www.hrhindia.com ; www.indianheritagehotels.com
Si vous envisagez un long séjour dans l'un des grands hôtels très chers, négociez fermement pour obtenir une réduction. On peut généralement obtenir un meilleur prix que le prix régulier.
Si vous comptez travailler dans votre chambre d'hôtel, demandez à être logé loin de la piscine, à cause du bruit bien sûr (et non par peur d'être mouillé !).
Si jamais vous avez réservé, que vous en avez la preuve, mais que l'hôtel est overbooked, vous êtes en droit de passer un coup de téléphone longue distance gratuit à votre bureau ou à votre famille pour les avertir de votre changement d'adresse, mais aussi d'exiger qu'on vous emmène gratuitement à l'hôtel le plus proche pour y passer la nuit (sans débourser un centime, s'il s'agit, bien sûr, d'un hôtel de même standing). Vous pouvez aussi demander un coupon d'hébergement gratuit pour un week-end.
Vous pouvez loger chez l'habitant en Inde pour des tarifs assez intéressants et parmi les plus bas. Comptez de 100 à 300 Rs la nuit maximum. C'est une bonne solution pour vivre en immersion totale et s'imprégner de la culture. Vous trouverez ces chambres d'hôte sous la dénomination de " homestay " ou de " guesthouse " ; la famille qui vous accueille vit en général au dernier étage ou au rez-de-chaussée.
Ce n'est cependant pas le mode de logement le plus répandu en Inde et ne faites pas confiance à des inconnus qui vous feraient une telle offre car vous pourriez bien vous faire dépouiller ! Pour être sûr du sérieux de vos hôtes, fiez-vous aux adresses référencées dans ce guide ou à la liste officielle communiquée par l'office du tourisme de la ville où vous vous trouvez.
Comptez de 100 à 150 Rp pour un lit. Ces auberges peuvent être un bon choix, il faut y aller et s'en rendre compte par soi-même, bien qu'elles soient les mêmes dans presque toutes les villes. On n'a pas besoin d'en être membre. Si vous êtes en couple, sachez que vous devrez vous séparer de votre moitié car les dortoirs ne sont pas mixtes.
Dortoirs des gares. Situés dans les gares, ces dortoirs, loués pour 24h, sont basiques et bruyants à cause de leur proximité avec le quai où arrivent les trains. Pourtant, ils sont toujours pleins, car ce n'est pas un mauvais choix quand il s'agit d'attraper un train au petit matin, ou bien lorsqu'on arrive très tard dans une ville. Pour avoir un lit, il faut s'adresser au chef de gare et présenter un billet de train ou un Indrail Pass.
Le camping est quasi inexistant en Inde. D'ailleurs, les seules personnes qui campent en Inde sont les habitants les plus pauvres. Tels les réfugiés du Bangladesh par exemple. Camping signifie absence de maison pour les Indiens. Un camping pour touristes leur paraîtrait donc particulièrement incongru ! Cependant, dans certaines guesthouses pour petits budgets, on trouve parfois des tentes installées dans la cour ou le jardin intérieur ; on peut y dormir pour 50 ou 100 Rs par personne.
L'Inde n'a pas encore développé de tourisme rural à proprement parler. La raison est assez simple : c'est un pays encore très rural et, où que vous soyez, vous serez généralement en pleine ruralité ou seulement à quelques kilomètres d'un village de paysans. Il suffit donc d'aller à la rencontre de ces paysans pour faire du tourisme rural ! Nul besoin d'infrastructures particulières comme en France où les villes ont pris le pas sur les campagnes depuis bien longtemps.
Si votre séjour en Inde du Nord est de courte durée, vous pouvez effectuer certains trajets en avion pour parer à la lenteur des trains et au mauvais état général des routes. De nombreux aéroports sont dispersés sur tout le territoire indien et vous aurez généralement le choix entre plusieurs compagnies aériennes sur un même trajet.
Les différentes villes du pays sont reliées entre elles par les trois principales compagnies aériennes. Indian Airlines (www.indian-airlines.nic.in) est la compagnie nationale officielle, elle dessert plus de 70 villes et propose des vols réguliers vers des pays voisins, comme le Bangladesh, la Malaisie, les Maldives, le Myanmar, le Népal, le Pakistan, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande et le Moyen-Orient. Si vous avez l'occasion de recourir aux services de ce transporteur géré par l'Etat, vous pourrez constater qu'il laisse beaucoup à désirer, en termes de responsabilité, de propreté et du service, mais il vous emmène là où vous voulez aller grâce à son réseau, le plus étendu du subcontinent.
Parmi les autres compagnies, on peut citer Jet Airways (www.jetairways.com) et Air Sahara (www.airsahara.net). Les prix sont sensiblement les mêmes et relativement élevés comparés aux autres moyens de transport. Aujourd'hui, les compagnies Air Deccan (www.airdeccan.net), Kingfisher Airlines (www.flykingfisher.com) ou encore IndiGo (www.goindigo.in) proposent de nombreux vols dans tout le pays, à des prix défiant toute concurrence et jouissent d'une très bonne réputation.
On peut réserver par téléphone en passant par une agence de voyage, ou par Internet qui reste l'option la plus avantageuse. Plus tôt on réserve son billet, plus le prix est intéressant. Si vous réservez directement au siège de la compagnie, vous ne payerez que lors de l'achat effectif et vous pourrez changer de date ou simplement annuler votre vol sans perdre votre argent.
L'un des graves inconvénients de l'avion reste l'irrégularité des vols : beaucoup d'annulations et de changements d'horaires. En général pour les vols intérieurs, vous n'avez pas à reconfirmer mais par simple prudence il est préférable de le faire par téléphone 72 heures à l'avance. Arrivez à l'aéroport au moins deux heures avant le départ.
Tarifs spéciaux. Indian Airlines (www.indian-airlines.nic.in) propose différents tarifs spéciaux pour les résidents étrangers et pour les Indiens résidant à l'étranger. Valables toute l'année, comme en Inde, et peuvent être réglés en devises étrangères convertibles. Outre la formule proposée par le Pass " Youth Fare India ", des réductions de 90 % sont possibles pour les enfants de moins de 2 ans, et de 50 % pour les enfants de 2 à 12 ans. Toutes les informations sur tous les tarifs spéciaux se trouvent dans l'India Brochure, disponible dans les bureaux des agences aériennes ou dans les offices du tourisme de chaque ville. Des réductions pour groupes, jusqu'à 30 %, sont également possibles. Voir, ci-dessous, une liste des différents Pass.
Discover India : deux types de billets : un billet de 21 jours à 750 $ et un billet de 15 jours à 500 $. Ils donnent droit à un nombre illimité de voyages, en classe économique, sur tous les vols intérieurs d'Indian Airlines. Aucune ville ne peut être visitée plus d'une fois, excepté en cas de transfert.
Youth Fare India : valable pendant 3 mois, ce Pass offre une réduction de 25 % sur le billet normal payé en $US. Proposé aux 12-30 ans, ce Pass est valable, dès le premier voyage, pour les trajets en classes économique et executive, sur les vols des compagnies nationales et indo-népalaises.
India Wonderfares (Nord, Sud, Est et Ouest) : ce Pass qui coûte 300 $ est valable pendant 7 jours. Il donne droit à des vols illimités, en classes économique et touristique, dans les régions Nord, Sud, Est et Ouest de l'Inde. Aucune ville ne peut être visitée plus d'une fois, excepté en cas de transfert.
Jet Airways (www.jetairways.com) dispose d'une nouvelle flotte. Service de première classe et nombreuses liaisons. La compagnie est en voie de pouvoir bientôt desservir pratiquement tous les aéroports que compte l'Inde.
En Inde, les procédures de sécurité qui précèdent l'embarquement pour les vols intérieurs et internationaux sont probablement parmi les plus rigoureuses du monde et elles se sont renforcées depuis les attentats de Bombay en 2009. Le contrôle commence 150 minutes avant le départ des vols internationaux, et vous devez présenter votre billet avant de pouvoir accéder au bâtiment même de l'aéroport (si vous aviez l'intention d'acheter votre billet dans l'aéroport, parlez-en à un responsable de la sécurité, qui vous escortera jusqu'au comptoir adéquat). Pour les vols intérieurs, on vous conseille vraiment d'arriver au plus tard 75 minutes avant le départ. Votre bagage devra être contrôlé, scanné et scellé, avant que vous alliez vous présenter au comptoir de contrôle. Les procédures de contrôle sont arrêtées 30 minutes avant le départ. La liste des objets dangereux à ne pas avoir dans vos bagages à main est prodigieusement longue. Après, vous devrez immédiatement foncer vers le premier sas de sécurité, où l'on vous tâtera le long du corps et où l'on scannera votre bagage à main. Les portes d'embarquement ferment 15 minutes avant l'heure de départ prévue (bien que les retards soient fréquents), et de nouveau on vous palpera et on scannera vos bagages avant de vous autoriser à monter dans l'avion. Parfois, on vous demandera d'identifier vos bagages, plusieurs fois contrôlés, sur le tarmac. Notez que, même si l'on a déjà vérifié et revérifié vos bagages, vous devrez encore les identifier à chaque point de transit et vous soumettre de nouveau à toutes les procédures de sécurité.
Certains voyageurs sont irrités par tous ces rituels qui leur font perdre un temps fou, alors que d'autres y trouvent la paix de l'esprit.
Reconfirmation du départ : n'oubliez pas de reconfirmer (par téléphone ou dans les locaux de la compagnie) votre départ au moins 72 heures avant la date prévue, ou vous risquez de voir votre nom rayer de la liste des passagers en arrivant à l'aéroport.
Le bus, c'est le transport en commun le plus efficace, le plus flexible, le moins cher mais aussi souvent le moins confortable et le plus risqué. Souvent bourrés de gens faisant la navette entre leur foyer et leur lieu de travail, les bus d'Etat sont lancés à des vitesses à glacer le sang, sur des routes dangereuses et qui ne pardonnent pas. De nombreux bus, prétendument Deluxe ou Luxury, gérés par des compagnies privées, avalent fréquemment des routes de ce genre en roulant des nuits entières. Vous pourriez être tenté d'économiser du temps et de l'argent, mais sachez que pour ces bus, la sécurité n'est jamais une priorité. En outre, il est impossible d'y dormir, en raison du bruit et de l'inconfort des sièges.
Après les innombrables arrêts sur les bas-côtés des aires où s'arrêtent les camions, vous arriverez certainement épuisé à destination et les yeux larmoyants, en vous demandant pourquoi vous vous êtes imposé ce voyage d'enfer. Cependant, si vous êtes quand même intéressé, vous trouverez toutes les informations dans les parties et les Etats concernés de ce guide. Mais n'oubliez pas : évitez les sièges à l'arrière du bus à cause de méchants cahots dus aux mauvaises routes et ne passez jamais votre tête par la fenêtre car les bus, qui se font la course, passent très près les uns des autres.
Pour de courtes distances en journée, il est tout à fait possible d'opter pour ce moyen de transport. Il en passe plus souvent que des trains. On peut considérer qu'il faut goûter au moins une fois à l'exotisme d'un trajet dans un bus brinquebalant avec la pop hindi crachée au volume maximal par les enceintes, mais sur une courte distance ! C'est aussi un bon moyen d'échanger quelques mots avec la population locale.
D'une manière générale évitez les bus privés, moins sûrs. Dans certaines villes, vous pourrez choisir entre les bus ordinaires et les Deluxe. Les premiers n'ont pas de fenêtres, les seconds des vitres teintées. Certains Deluxe ou Superdeluxe vous feront hésiter : avec ou sans climatisation, avec ou sans couchette ? La question essentielle étant : avec ou sans musique pendant toute la durée du voyage ? Chaque ville possède sa gare routière (bus stand) d'où partent des bus en direction des quatre coins de cet Etat. Pour les bus standard, il n'y a pas besoin de réserver car les départs sont souvent nombreux au cours d'une journée.
Pour le Rajasthan, préférez les bus de la RSTRC (Rajasthan State Transport Roadways Corporation). Ils desservent pratiquement tous les villages du Rajasthan. Certes, ils sont souvent bondés mais vous pourrez réserver votre place dans les gares routières (bus stands) pour les trajets d'une durée supérieure à cinq heures. Sinon, vous achèterez votre ticket dans le bus. Tarifs dégressifs suivant le nombre de kilomètres. Prévoyez environ 50 Rp (un peu moins d'1 €) pour un trajet de 200 km.
La RSTRC dispose également de bus Deluxe (ou Delux) pour les grandes distances et accessibles avec une réservation seulement. Les bus Silver Line relient les principales villes du Rajasthan. Les Pink Line sont climatisés et moins fréquents. Environ 150 Rp pour 200 km.
Pour l'Uttaranchal, les bus du GMOU et du TGMO qui desservent entre autres les villes du Char Dham (Yamunotri, Gangotri, Kedarnath et Badrinath) au départ de Haridwar, sont les plus efficaces.
Le réseau ferroviaire indien est le second plus grand du monde et dessert pratiquement toutes les régions du pays. Moins cher que l'avion, le train représente souvent la meilleure solution pour couvrir de longues distances.
C'est moins vrai pour les courtes distances car seules les grandes villes possèdent des gares bien desservies. Attention également aux temps de trajets : les voyages en train entre les principales destinations sont longs (souvent plus qu'en voiture). La majorité d'entre eux sont lents, ils s'arrêtent parfois des heures sur des voies de stockage en rase campagne pour laisser passer un train prioritaire circulant dans l'autre sens. Voyager de nuit permet " d'économiser " un jour de vacances si votre temps est compté.
Mode d'emploi. Le fonctionnement du réseau, le système des classes et des correspondances peuvent sembler confus. Il existe en effet deux classes, elles-mêmes subdivisées en six catégories ! Il y a la 1re classe (sièges ou couchettes) et la 1re classe climatisée (1st AC, ou 1st AC), luxueuse, qui coûte plus du double de la première classe normale. Vous avez ensuite le choix entre les couchettes de seconde classe sur deux ou trois niveaux avec air conditionné (sleepers 2, AC, ou sleepers 3, AC qui coûtent respectivement la moitié et le tiers de la 1st AC) et la seconde classe AC avec des sièges. Les compartiments de 2nd AC sont propres et fermés la nuit avec un verrou. Les couchettes les moins chères sont les sleepers non AC : les banquettes se transforment en couchettes sur 3 niveaux pendant la nuit (de 21h à 6h) et l'air (plus ou moins) frais est assuré par les ventilateurs au plafond. Il n'y a pas de compartiments. Enfin, si vous n'avez pas réservation, il vous restera les banquettes en bois...
In fine, si vous avez une réservation, toutes les classes sont acceptables. Cependant, au vu du faible coût du voyage en train, opter pour un compartiment plus confortable qui ferme avec un verrou peut s'avérer un meilleur choix pour dormir l'esprit tranquille...
Pour les longs trajets de nuit, mieux vaut réserver un billet en " 2nd sleeper, AC " ; vous ne serez pas dérangé par les vendeurs de tchai, de café, ou les mendiants qui arpentent les wagons dans l'espoir de récolter quelques roupies. En revanche, un petit conseil : prévoyez un bon pull-over car les nuits en " AC " sont fraîches et quand on l'ignore, on tombe malade à coup sûr. Claustrophobes et agoraphobes, s'abstenir. La 2nde classe n'est pas faite pour vous. Optez plutôt pour la 1st class même si c'est un peu plus cher.
Si vous montez dans un train sans avoir de place réservée, allez chercher le contrôleur (TTE, prononcer titi) qui essaiera de vous en trouver une. Un pourboire peut faire des miracles dans ce cas-là.
Un voyage en 2nde classe avec réservation constituera cependant une expérience de premier choix pour découvrir certaines réalités de la société indienne : l'entassement, l'adaptabilité et une philosophie à toute épreuve concernant le manque de confort ou les retards. Les Chemins de fer indiens (Indian Railways) s'avèrent tout de même très efficaces et (incroyable pour les voyageurs venus de l'Hexagone) ne sont jamais en grève ! Premier employeur de l'Inde (1,7 million de salariés) ils disposent du réseau le plus dense du monde et jouent un rôle unificateur non négligeable dans un pays aussi immense et varié. Le site Internet permet entre autres de connaître rapidement les horaires des différents trains en partance des différentes gares : www.indianrail.gov.in
Différentes sortes de train. Les " Passenger trains " sont les plus lents, leur moyenne horaire n'atteint pas les 30 km/h, ils s'arrêtent à toutes les gares et sur les voies de stockage.
Les " Express " ou " Mail Trains " sont plus recommandés pour les grandes distances, car plus rapides, ils flirtent avec les 50 km/h.
Enfin, le Radjani Express et le Shatabdi Express sont les " Super Fast " climatisés et sans couchettes qui atteignent la vitesse record de 130 km/h. Le tarif est tout de suite bien plus élevé, comptez au minimum 400 Rp pour un trajet Delhi-Agra en 2nde classe et 500 Rp pour Delhi-Jaïpur.
Le " Palace on Wheels ". Ce " train-hôtel 5‑étoiles " vous permettra de visiter le Rajasthan en payant au moins 300 € par jour. Grand confort, mobilier luxueux, repas servis par des employés aux petits soins, visites guidées des principaux sites. Réservations par le RTDC (Rajasthan Tourism Department Corporation) à Delhi, Bikaner House.
Différentes classes. Le prix du kilomètre diminue en fonction de la distance parcourue.
General Compartment. Wagons de 2nde classe sans réservation. Le plus souvent bondés. A éviter, surtout si vous êtes chargé ou si vous ne parvenez pas à rester assis par terre, les genoux sous le menton pendant plusieurs heures.
Second Class Sleeper. Accessible avec une réservation. Chaque compartiment compte huit couchettes (berth) en bois recouvertes de mousse. Certaines sont rabattues durant la journée pour permettre aux voyageurs de s'asseoir. Beaucoup de passagers sans réservation et effectuant des petits trajets ne se gênent pas pour monter dans cette classe. Ne vous étonnez pas si votre place est déjà occupée par au moins deux personnes lorsque vous montez dans le train. Mais n'hésitez pas à vous approprier (gentiment) le siège que vous avez réservé. Au moment de l'achat de votre billet vous aurez tout intérêt à choisir une couchette supérieure (upper berth) où vous pourrez rester allongé pendant tout le trajet si le coeur vous en dit. Prévoyez environ 250 Rp pour un trajet de 500 km.
AC Second Class. Seconde classe avec air conditionné. Environ 25 % plus cher que la précédente, confortable et propre mais parfois un peu glauque à cause du manque d'animation.
First Class. Réservation obligatoire également. Plus d'espace et moins de monde que dans les secondes ; mais le prix est presque le double.
AC First Class. Première classe climatisée. Sièges et couchettes confortables avec literie. N'existe que dans les trains de grande ligne. Environ 1 500 Rp pour 500 km.
Acheter son billet. Pour réserver un billet directement à la gare, vous aurez à affronter de longues files d'attente et à remplir des formulaires idiots. Dans ce cas, avant de prendre place dans la file, regardez s'il existe un guichet spécial pour les touristes (c'est le cas dans la plupart des grandes villes et des lieux touristiques). Adressez-vous donc directement au " Tourist office " s'il y en a un pour bénéficier du foreign quota (des quotas de sièges sont réservés aux touristes sur de nombreux trains express) car les réservations sont souvent complètes deux à trois semaines avant le départ. Pour bénéficier de ce quota, vous devez payer en dollars, en livres sterling ou en roupies à condition d'avoir gardé le reçu au moment où vous avez changé vos devises. Il est tout de même préférable de réserver un ou deux jours à l'avance.
Si la gare où vous êtes ne dispose pas de Tourist Bureau, alors allez vers l'un des guichets, ne faites pas la queue et demandez un formulaire sur lequel vous indiquez les gares de départ et d'arrivée, le nom du train choisi et surtout son numéro. Faites la queue seulement une fois le formulaire rempli. Et assurez-vous d'être dans la bonne file ; certaines peuvent être prévues pour les hommes politiques ou les femmes (mesdames, mesdemoiselles, un guichet spécial n'attend que vous dans presque toutes les gares : l'affluence y est moindre et les bousculades plus douces), ou le personnel militaire, bref, tout le monde sauf vous. Le plus souvent, c'est le même guichet qui sert, en alternance, les hommes et les femmes.
Si vous êtes une femme, vous pouvez vous placer directement derrière le premier homme dans la file. Ne vous en privez pas, c'est tout à fait légal et il serait dommage de ne pas exploiter le peu de prérogatives dont disposent les femmes en Inde !
Dans certains trains, il existe des compartiments réservés aux femmes (ladies compartments), souvent très bruyants car occupés par les femmes et leurs enfants.
Notez que le " Indian Railways Indrail Pass " est un billet à tarif réduit donnant droit à un nombre illimité de voyages pendant un certain nombre de jours (par exemple, classe AC : 1 jour 95 $, 2 jours 160 $, 4 jours 220 $, 7 jours 270 $), mais cette formule ne semble être destinée qu'à des voyageurs décidés à passer toutes leurs vacances à bord d'un train.
Pour plus d'informations sur le " Indrail Pass ", passez au " International Tourist Bureau ", situé dans la gare de New Delhi. Gain de temps inestimé : le site www.irctc.co.in
Il est maintenant possible d'acheter son billet en ligne et d'éviter les files d'attente, la cohue qui règne dans les gares et les rabatteurs qui tentent de vous faire croire que le " guichet touriste " a fermé.
Conseils. Pour éviter les ennuis et le stress, pendant les voyages de nuit particulièrement, utilisez une chaîne et un cadenas pour attacher vos bagages à votre couchette, siège ou à un barreau du wagon. Les Indiens le font systématiquement, ce n'est pas sans raison. Vous trouverez des vendeurs de chaînes sur les quais de nombreuses gares. Et ne laissez surtout pas traîner vos effets de valeur.
Au cas où tout serait plein, adressez-vous éventuellement à une agence de voyages et rappelez-vous la devise : " Everything is possible in India ", en roulant bien les R ! Si la situation ne se débloque toujours pas, vous pouvez toujours réserver et vous serez alors sur liste d'attente (waiting list). Vérifiez bien le numéro que l'on vous a attribué, s'il est petit (en dessous de 30) et qu'il reste 12h avant le départ du train, une place se libérera très certainement ; par contre au-delà de 50 les chances s'amenuisent fortement. Pour savoir si vous pourrez bénéficier d'un siège, consultez les listes affichées sur les quais ou demandez à parler au Titi Manager (Train Ticket Manager).
Pour plus d'informations à propos de trains, consultez le site (www.indianrail.gov.in) qui recense les trajets, les disponibilités et les prix. Le site (www.indiatravelinfo.com/railway.html) donne les heures des départs et arrivées de tous les trains indiens. Le guide national des horaires de trains (Trains at a glance, 35 Rp) est en vente dans la plupart des gares et dans les kiosques à journaux. Pour l'achat des billets de 1re classe et pour les réservations importantes (particulièrement en ce qui concerne les trajets de nuit), nous vous conseillons de passer par l'intermédiaire d'une agence de voyages avant votre départ pour l'Inde. Ou bien, parlez-en au bureau du tourisme de votre hôtel dès votre arrivée ou à une agence de voyages (généralement contre une petite commission). Soyez tout de même vigilants : certaines agences vous vendent un billet pour un train lent en vous assurant que c'est un express ! Vérifiez bien vos billets et ne versez pas d'arrhes, ou très peu. Reportez-vous aux chapitres des villes concernées pour les adresses des agences de voyages recommandables.
Ravitaillement. Une foule de vendeurs de thé, café, fruits, beignets envahit le train et le quai à chaque arrêt. Vous ne risquerez donc pas de mourir de faim. Les Indian Railways proposent d'ailleurs des repas que vous pourrez commander au cours du voyage mais qui généralement n'ont rien de transcendant.
Prévoyez tout de même une réserve d'eau suffisante car celle des salles de bains et toilettes des trains n'est pas potable.
Selon les statistiques, les routes de l'Inde sont les plus dangereuses du monde. Aussi louer une voiture et tenter de se mêler au chaos du trafic est simplement suicidaire.
Cela étant dit, disposer de sa propre voiture - et d'un chauffeur qui connaît les routes, sait lire les signes quand il y en a, et peut communiquer avec les autochtones - est encore le meilleur moyen de pouvoir aller où l'on veut. Vous allez à votre propre rythme, sans avoir à vous soucier de retenir vos places, de faire vos réservations et de prévoir vos correspondances, et vous pouvez admirer les paysages et faire pas mal d'expériences sans éprouver la moindre anxiété (votre chauffeur vous sera d'une grande aide en vous conseillant sur les usages et les prix), ainsi que vous aventurer dans des coins écartés des sentiers trop piétinés, qui sont le visage souvent caché de l'Inde véritable. Et le luxe de se faire voiturer à travers le pays - pas nécessairement dans une voiture de luxe - est ridiculement bon marché, comparé aux standards européens. Attention, il n'est pas conseillé de parcourir de trop longues distances dans une journée, pas plus de 3 à 4 heures par jour de voiture en général, même si c'est difficile tant les distances sont grandes. Où que vous alliez, ne voyagez jamais de nuit.
Quel genre de voiture ?
Les voitures standards sont souvent les Ambassadors. Avec leur aspect antique et très romantique, ce sont de robustes voitures en dépit de leur apparence, mais parfois imprévisibles.
Ne leur faites pas confiance pour de longs voyages hors de la ville, pour lesquels il serait peut-être préférable de choisir un véhicule plus moderne comme la petite Indica. Dans le Nord du l'Inde (Sikkim, uttaranchal), vous aurez la possibilité de louer une jeep, rassurante et pratique pour sillonner les routes de montagne.
Les voitures climatisées sont plus chères mais pourtant recommandées car il fait souvent chaud en Inde et imaginez-vous devoir garder la fenêtre ouverte malgré le bruit incessant des klaxons et la pollution...
Combien cela va-t-il coûter ?
Les prix sont très variables. Il faut compter généralement entre 2 000 et 3 000 Rp (30‑40 €) par jour pour l'essence, le chauffeur, la voiture et les taxes. Attendez-vous à payer plus si la voiture est plus grande ou si elle est climatisée. Les prix pratiqués par les agences de voyages incluent tous les éléments tels que le carburant, les taxes de route, le stationnement, etc. Cependant, il est d'usage de donner un pourboire au conducteur vers la fin du voyage. Il vaut mieux s'assurer que ce dernier parle anglais et connaît bien les routes. De temps en temps, pour économiser, le conducteur d'un tour précédent attend dans la ville, mais il ne connaît pas la langue locale et cela cause beaucoup de difficultés. Aussi, à moins de risquer de manquer votre vol, n'hésitez pas à demander au conducteur de ralentir !
Adressez-vous à un loueur recommandé par un tour-opérateur ou à l'agence de location de votre hôtel, et vous aurez de fortes chances d'avoir à payer le maximum - mais le véhicule et la qualité du service seront probablement au top. Une autre façon de faire les choses, c'est d'aborder un chauffeur dans la rue, négocier une excellente affaire, et passer le reste de ses vacances à le regarder changer les pneus.
C'est toujours une bonne idée que de commencer par contacter le Conseil municipal de développement du tourisme, quel que soit l'Etat où vous désirez louer la voiture.
Leurs prix étant raisonnables et fixes, la bataille du marchandage vous sera épargnée ainsi que la pénible certitude d'avoir été roulé. Les agences de voyages peuvent également vous aider à trouver un loueur, mais vous aurez à leur verser une commission.
Si Jack Kerouac avait pu écrire son fameux roman au pays de Gandhi, nul doute que son récit aurait été émaillé d'anecdotes parfois dramatiques, souvent cocasses, toujours mémorables. Car voyager par la route en Inde relève de l'exploit ou du masochisme, voire des deux à la fois. Les prétendues National Highways se limitent le plus souvent à une route à double voie, cabossée, où l'on ne compte plus les nids de poule, particulièrement " pondeuse " sous ces tropiques. Y circulent au mépris de toute règle de prévention routière, à grand renfort de klaxon et d'appels de phare : camions, bus, voitures et motos (jusque-là rien de très original). Y trottinent également en toute insouciance chèvres égarées, buffles en vadrouille, cochons sauvages, chiens errants et parfois, comble de chance pour le photographe en pénitence dans un bus surchargé, troupeaux de chameaux ou pachydermes au pas lent. Les autochtones s'y soulagent sans pudeur aucune et parfois y font un brin de causette, accroupis sur la chaussée. La vitesse moyenne des véhicules frôle les 50 km/h et la bienséance veut qu'une voiture complètement dépourvue de ceinture de sécurité s'écarte - au dernier moment - devant plus gros qu'elle, c'est-à-dire un bus par exemple. Lesdits bus percutant frontalement et régulièrement des camions de marchandise car aucun des conducteurs en train de doubler n'a consenti à se rabattre dans sa file. En Inde aussi les chauffards ont leur fierté.
La nuit, les dangers sont multipliés disons par deux et ses multiples : l'éclairage public n'existe pas et on hésite à changer un phare défectueux. Les essuie-glaces sont un luxe que peu daignent s'offrir même en pleine mousson. En revanche, si la corne de brume qui leur sert d'avertisseur sonore fonctionne, tout roule... Dans certains Etats comme le Bihar et Jharkhand, et le Sud du Madhya Pradesh, il faut rajouter des problèmes de banditisme sur les routes.
P.-S. : la route tue plus de 150 personnes par jour en Inde, un record mondial si l'on considère le faible nombre d'automobiles par rapport au nombre d'habitants.
Il est préférable de formuler une question précise et à laquelle la réponse ne puisse pas être " oui " ou " non ", les Indiens ayant tendance à dire automatiquement oui, par politesse ou par timidité devant votre accent qu'ils ne comprennent pas. N'hésitez pas à interroger plusieurs personnes, elles seront généralement ravies de vous rendre service, et si les réponses convergent, vous pouvez être certains d'être dans la bonne direction !
... et comprendre la réponse
Contrairement aux Occidentaux, les Indiens secouent la tête de droite à gauche pour répondre d'une façon positive. Ce mouvement signifie " Je vous ai compris ", mais pas forcément " Je suis d'accord avec vous ". C'est un peu déconcertant au départ, mais la grâce avec laquelle ils font ce geste et le sourire qui l'accompagne la plupart du temps vous le rendront vite familier et compréhensible.
Taxi. Les chauffeurs de taxi refusent en principe systématiquement de mettre leur compteur (meter). Vous devrez donc négocier le prix avant de monter (comptez environ 10 Rp par kilomètre).
Les taxis ne sont en fait disponibles que dans les grandes villes et le plus souvent vous aurez donc affaire à des rickshaws (véhicule à trois roues).
Rickshaws. Vous remarquerez de loin les autos-rickshaws grâce à leur carrosserie jaune, verte, noire ou bleue selon les villes et à leurs pétarades caractéristiques. Compteur pratiquement inconnu. Prévoyez en général 15 Rp pour 2 km, mais les tarifs changent d'une ville à l'autre.
Beaucoup de conducteurs d'autos-rickshaws essayeront de vous mener dans les hôtels ou dans les boutiques qui leur versent des commissions. Ils vous diront souvent que votre guesthouse n'existe plus ou bien qu'elle est complète. C'est systématiquement faux. C'est malheureux à dire, mais ne croyez jamais un conducteur d'auto-rickshaw. D'autre part, ne laissez jamais le conducteur embarquer un de ses amis, ça n'est jamais très bon signe.
Les cycles-rickshaws sont beaucoup plus discrets et écologiques, et en général leurs courageux conducteurs sont bien plus honnêtes. Comptez 5 Rp par kilomètre.
Jeep-Taxi. C'est un moyen de transport très couramment utilisé dans les régions où le réseau ferroviaire est peu ou pas développé, comme dans le Nord du Bengale-Occidental, dans l'Uttaranchal, et au Ladakh. Des jeeps d'environ dix places partent régulièrement des stations de bus quand elles sont pleines. C'est un peu plus cher que le bus (20 % de plus en moyenne), mais plus pratique et nettement plus rapide.
Moto. Peu de gens emportent leur propre moto pour visiter l'Inde, mais nombreux sont ceux qui s'en procurent une sur place pour voyager plus librement. Cela dit, mieux vaut être un motard expérimenté car conduire en Inde relève de l'inconscience.
Si vous êtes prudent, la moto reste une bonne option pour découvrir des coins inexplorés et s'éloigner des circuits touristiques. Pour une 350 cm3 d'occasion, comptez entre 18 000 et 40 000 Rp (270 à 600 €), contre 50 000 Rp en moyenne pour une 500 cm3 (750 €). La compagnie www.bikescape.ws vous donnera de bons conseils concernant les locations et les services de moto dans toute l'Inde.
Le scooter pour circuler en ville peut être une expérience intéressante si vous êtes expérimenté et attentif. Il serait très imprudent de tenter sa première expérience en deux roues en Inde. Quoi qu'il en soit, soyez vigilant et ayez l'oeil !
Vélo. Le vélo s'avère très agréable dans les petites villes et les zones rurales (la bicyclette représentant là une agréable alternative aux rickshaws)... mais presque suicidaire dans les grandes villes où l'on conduit " au klaxon ". Vous pourrez en louer dans les hôtels, dans les petites boutiques des quartiers touristiques et, en général, dans la plupart des endroits touristiques (de 20 à 50 Rp la journée). Assurez-vous que le vélo soit dans un état correct et qu'il soit muni d'un cadenas. Assurez-vous également que les freins marchent.
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